Le cynique Don Alfonso tient à prouver à ses amis Ferrando et Guglielmo que les femmes sont inévitablement infidèles. Pour cela il tend un piège à leurs fiancées les soeurs Dorabella et Fiordiligi : Ferrando et Guglielmo feront croire qu’ils partent à la guerre mais ils reviendront près de leurs belles sous un déguisement. D’abord repoussés par les deux femmes, celles-ci, peu à peu, cèdent aux avances des mystificateurs. Don Alfonso peut alors exulter : elles font vraiment toutes comme ça… Les deux couples se reformeront malgré tout en ayant perdu quelques illusions.
Pour finir la trilogie da Ponte et après avoir mis en oeuvre tout au long de ces années une cohérence qui permette de relier ces trois opéras, après avoir fait le choix de situer les deux premiers à l’époque de leur création, c’est-à-dire quelques courtes années avant la Révolution française, j’ai souhaité mettre à l’épreuve une sorte de synthèse qui permette de relier cette époque à notre monde d’aujourd’hui. Chercher en quelque sorte à faire dialoguer cette époque pré-révolutionnaire avec la nôtre qui, par moment, en prend le chemin ou au moins l’apparence. Daniel Benoin
musique Wolfgang Amadeus Mozart
livret Lorenzo da Ponte
direction musicale Roland Boër
mise en scène Daniel Benoin
décors Jean-Pierre Laporte
costumes Nathalie Bérard-Benoin
vidéo Paulo Correia
lumières Daniel Benoin
assistant mise en scène Clément Althausavec Anna Kasyan, Carine Sechaye, Pierre Derhet, Roberto Lorenzi, Hélène Carpentier, Alessandro Abis
Orchestre Philharmonique de Nice, Choeur de l’Opéra de Nice
coproduction Opéra de Nice, anthéa, théâtre d’Antibes
durée 2h50 plus entracte
anthéa, théâtre d’Antibes
salle Jacques Audiberti
vendredi 31 janvier 2020 | 20h00
samedi 1er février 2020 | 20h00
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