Lors de l’entretien pédagogique il y a le père, le professeur et Blake, le collégien à qui l’on répète qu’« il ne doit pas ». Et puis ce bourdonnement incessant qui dit : « la jeunesse est en crise », « il n’y a pas de travail », « le monde tourne mal », « as-tu pensé à ton orientation ? » Deux possibilités : accepter et se taire ou chanter sa fureur de vivre ; à arracher le soleil avec les dents.
Fin janvier 2016, Julie Rossello, Lucie Rébéré et leur équipe poseront leurs valises au collège du Cheylard, en Ardèche. Les adolescents s’empareront de la caméra pour filmer et raconter leur jungle, leur fureur à travers les couloirs du collège. À partir de questions posées par l’équipe, ils seront aussi invités à écrire, incités à se lever de leurs sièges pour envahir la scène et livrer leurs poèmes rockés, rapés ou slamés, leurs rêveries de sortie de crise à l’attention des futurs spectateurs.
Cette matière vidéo construite par les collégiens eux-mêmes sera la parole de Blake, l’adolescent aux multiples facettes, et intégrée à l’écriture dramaturgique. Une invitation à fêter ensemble ce qui pousse les jeunes à se réunir autour d’un projet de vie et d’un idéal esthétique commun. Électrique.
Cross ou la fureur de vivre
Texte Julie Rossello Rochet / Mise en scène Lucie Rébéré / Avec Pierre Cuq et Louka Petit-Taborelli / Scénographie Amandine Livet / Régie générale Sylvain Brunat / Régie son et vidéo Clément Rousseaux / Production La Comédie de Valence, CDN Drôme-Ardèche / Coproduction Compagnie La Maison / Avec la participation artistique de l’ENSATT / Avec le soutien de la Cité Scolaire du Cheylard / En partenariat avec le réseau CanopéÀ la Fabrique de la Comédie de Valence – du jeudi 03 au jeudi 10 novembre 2016
À 18h sauf jeudi 03 à 19h. Relâche samedi et dimanche
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