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Cosmos, la douce rêverie de Joris Mathieu

Caen, Décevant, Les critiques, Lyon, Paris, Saint-Etienne, Théâtre, Toulouse

Photo Christophe Raynaud de Lage

Joris Mathieu poursuit son travail de recherche au cœur des sources romanesques. Après un spectacle autour du roman de Lorris Murail inspiré par l’œuvre et la vie de Philip K. Dick qui s’appelait Urbik/Orbik, voici un spectacle d’après un roman de Witold Gombrowicz. C’est toujours très beau mais encore un fois pas tout à fait convaincant.

Dans ce roman de Witold Gombrowicz, le narrateur Witold cherche un refuge au cours d’un été. Dans un coin perdu de la campagne, il retrouve par hasard son ami Fuchs. Sur la route les deux hommes découvrent un moineau pendu à un fil de fer. Ils louent une chambre dans une pension de famille qui va se révéler étrange.

La base romanesque de ce roman est parfaite pour créer de belles images. Ce que parvient à faire dès le début Joris Mathieu. Avec son scénographe Nicolas Bourdier, ils ont créé un double plateau circulaire tournant et un double écran vidéo. Comme toujours c’est esthétique.

Les premières images du spectacle sont prometteuses. Lorsque Witold et Fuchs parcourent la campagne, on est transporté dans ce coin de Pologne. Les voix douces des comédiens invitent à la rêverie. On se laisse bercer par le climat. Puis Joris Mathieu abandonne la narration visuelle pour une narration plus classique sur le plateau, nous sommes à la table dans la pension. Et cela devient moins convaincant. C’était prometteur mais le fil conducteur s’use. On décroche. On retrouve de belles images à la fin du spectacle, mais on a perdu le fil de l’histoire. C’est dommage, un fois de plus, on n’est pas tout à fait conquis par le travail de Joris Mathieu.

Stéphane CAPRON – www.sceneweb.fr

Un jour, je vous raconterai une autre aventure extraordinaire … Cosmos

Cie Haut et Court

Adaptation, scénographie et mise en scène Joris Mathieu Interprétation Philippe Chareyron, Vincent Hermano Rémi Rauzier, Marion Talotti, Line Wiblé Assistanat à la mise en scène Franck Gazal Musique Nicolas Thévenet Lumières, scénographie Nicolas Boudier Création vidéo Loïc Bontems, Siegfried Marque Régie plateau Rodolphe Moreira Administration Olivier Bernard Diffusion, production Claire Lonchampt-Fine, Jean-Baptiste Pasquier, bureau FormART

Coproduction Compagnie Haut et Court / Le Trident, Scène nationale de Cherbourg-Octeville / Comédie de Saint-Étienne / Comédie de Caen, CDN de Normandie / L’ARC, Scène nationale du Creusot / Les Célestins de Lyon / L’espace Jean Legendre de Compiègne / Le nouveau Relax de Chaumont / La Méridienne de Lunéville / Théâtres Sorano Jules Julien de Toulouse

Duré: 1h30

le 04/11/2013 à CherbourgLe Trident

du 12/11 au 07/12/2013 à Paris LE MONFORT

en partenariat avec le Théâtre de la Ville

le 17/12/2013 à Dole Scènes du Jura

du 14 au 18/01/2014 à Cherbourg Le Trident

du 28 au 31/01/2014 à Caen La comédie de Caen – CDN

du 11 au 13/02/2014 à Meylan L’Hexagone, scène nationale

du 25/02 au 01/03/2014 à LYON Théâtre des Célestins

le 12/03/2014 à Le Creusot L’Arc, scène nationale du Creusot

du 25 au 26/03/2014 à Chaumont Le Nouveau Relax

le 01/04/2014 à Compiègne Espace Jean Legendre – Théâtre de Compiègne

du 16 au 18/04/2014 à Saint-Etienne La Comédie de Saint-Etienne

du 23 au 24/04/2014 à Toulouse Théâtre Sorano

le 16/05/2014 à Lunéville La Méridienne

le 22/05/2014 à Perpignan

23 novembre 2013/par Stéphane Capron
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