La 5e édition de « Corps furieux » revisite tour à tour la figure d’Arlequin, la langue de Valère Novarina, le cirque décalé et la création algérienne. Cinq propositions impertinentes et sans concession où le corps nous parle furieusement.
Trickster – Didier Galas (Ensemble Lidonnes)
À mi-chemin entre théâtre masqué et danse, Trickster (le fripon divin) s’appuie sur la figure d’Arlequin et sur ses multiples
formes à travers le monde. Construit comme une poupée russe, ce solo fait la part belle au rire, à la parole et au corps, dans
une profusion de langues et de traditions théâtrales, commedia dell’arte, opéra de Pékin, nô ou claquettes. Didier Galas livre
ici une performance physique d’une rare intensité.
– Jeudi 31 janvier et vendredi 1er février 20h30 – La Piscine (Dunkerque)
Sortir du corps – Cédric Orain (Cie de l’Oiseau-Mouche)
Cinq comédiens de la Cie de l’Oiseau-Mouche, personnes en situation de handicap mental, s’emparent de la langue
poétique, charnelle et abstraite de Valère Novarina. Ils l’éclairent, la rendent accessible, l’incarnent. Cette mosaïque
d’émotions vibrantes et drôles, où les corps jouent à armes égales avec les mots, bouscule le spectateur. Un moment de
théâtre unique.
– Mardi 5 et mercredi 6 février 20h30 – Salle du Méridien (Dunkerque)
Jur en concert – Jur Domingo (Cridacompany)
Grande, filiforme, c’est d’abord la silhouette de Jur qui surprend. Puis, c’est sa voix, grave et étrange. Aux sons
d’improbables instruments, Jur mêle le français, l’espagnol et le catalan pour donner corps à des chansons libres de forme,
entre murmures et cris.
– Jeudi 7 février 20h30 – Les 4 Ecluses (Dunkerque)
Aïe – Jur Domingo et Julien Vittecoq (Cridacompany)
Découverts dans On the Edge, lors du premier « Corps furieux » en 2009, on retrouve cette fois Jur Domingo, grande liane farouche, et Julien Vittecoq, d’une vivacité gracile, dans un spectacle décalé et percutant entre cirque burlesque, chant et performance. Un univers insolite à la poésie brute et cabossée.
– Vendredi 8 février 20h30 – Salle du Méridien (Dunkerque)
Ce que le jour doit à la nuit – Hervé Koubi (Cie Hervé Koubi)
D’origine algérienne, Hervé Koubi part en explorateur de sa propre histoire qui croise souvent la grande, comme le jeune héros du roman de Yasmina Khadra qui prête son titre à cette chorégraphie. Les corps de douze danseurs puissants,algériens ou burkinabais, venus de la danse de rue et du hip hop, dessinent dans un mouvement sans cesse renouvelé, des
figures spectaculaires.
– Jeudi 14 et vendredi 15 février 20h30 – Palais du Littoral (Grande-Synthe)
Deux soirées cinéma « Corps furieux »
Le partenariat avec le Studio 43, cinéma d’art et essai de Dunkerque se poursuit au cours de cette 5ème édition. Deux soirées
seront proposées. Programmation en cours.
LE BATEAU LE LE FEU / Scène nationale Dunkerque
CORPS FURIEUX
Du jeudi 31 janvier au vendredi 15 février 2013
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