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Christophe Montenez : « C’est touchant de jouer Tartuffe tel que Molière l’avait imaginé »

Actu, Les interviews, Paris, Théâtre
Jan Versweyveld

Photo Jan Versweyveld

La Comédie-Française ouvre l’année Molière avec Tartuffe ou l’hypocrite, dans sa version originelle en 3 actes. Ivo van Vohe a confié le rôle-titre de cette saga familiale à Christophe Montenez.

Qu’est-ce qui change entre la version en 5 actes et la version en 3 actes ?
Dans cette version originelle raccourcie, on gagne et on perd à la fois. On perd la scène des amoureux, Valère et Marianne. On perd aussi la scène finale qui par moment peut être interminable, qui s’étire un peu. Mais on gagne en intensité et en urgence. C’est plus dense et c’est touchant aussi de jouer ce Tartuffe tel que Molière l’avait imaginé dans son premier jet.

Comment avez-vous abordé le rôle ?
Il est incroyable, je suis très heureux de le jouer. Je le joue avec authenticité, vérité, amour, et c’est comme si je décorrélais chaque scène les unes des autres, sans stratégie, sans manipulation, juste en pensant à l’amour de Tartuffe. Son amour mystique avec Orgon, son amour charnel avec Elmire. Cela m’apaise de le jouer ainsi, sans génuflexions, sans avoir à imaginer un personnage trop méchant. Tartuffe est comme un révélateur de cette famille qui va exploser à cause de lui. Un peu comme dans le Théorème de Pasolini.

On a le sentiment avec la mise en scène d’Ivo van Hove d’entrer dans un thriller familial ?
Tout à fait. La scénographie, les lumières et la musique donnent aussi cette impression, on est dans une ambiance et dans une atmosphère très sombres.

Toute l’action est concentrée en avant-scène dans un rectangle blanc, c’est le lieu du combat familial.
Ivo van Hove et Jan Versweyveld – son scénographe – sont des inventeurs d’espace. C’est la troisième production dans laquelle je joue et c’est à chaque fois incroyable. Ce cadre blanc que vous mentionnez permet une grande liberté à la troupe. Il concentre toute notre énergie et prend toute la lumière comme une sorte de ring ou de tatami qui sacralise l’action décrite par Molière.

Propos recueillis par Stéphane Capron

17 janvier 2022/par Stéphane Capron
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