Sceneweb
  • À la une
  • Actu
  • Critiques
    • Coup de coeur
    • A voir
    • Moyen
    • Décevant
  • Interviews
  • Portraits
  • Disciplines
    • Théâtre
    • Danse
    • Opéra
    • Cirque
    • Jeune public
    • Théâtre musical
    • Marionnettes
    • Arts de la rue
    • Humour
  • Festivals
    • Tous les festivals
    • Festival d’Avignon
    • Notre Best OFF
  • Rechercher
  • Menu Menu

Christophe Honoré de retour au Festival d’Avignon

En bref, Festival d'Avignon, Théâtre

© Bruno Garcin-Gasser

Christophe Honoré est aussi un homme de théâtre. Il est l’auteur de plusieurs textes, dont Dionysos impuissant mis en espace en 2005 pour la Vingt-cinquième heure du Festival d’Avignon. C’est également au Festival qu’il a signé, en 2009, sa première mise en scène avec Angelo, tyran de Padoue de Victor Hugo. En 2012 il est de retour avec Nouveau Roman. 

Paris, 1959. Réunis par Jérôme Lindon, des auteurs posent sur le perron des Éditions de Minuit. Certains manquent à l’appel, comme Michel Butor qui arrivera en retard ; d’autres brillent par leur absence, à l’image de Marguerite Duras qui n’a pas été invitée. Qu’importe, ce cliché donne visage à un mouvement qui secoue alors la littérature française, le Nouveau Roman. Précédant de peu la Nouvelle Vague, ce courant entend renouveler le roman en récusant ses conventions : l’intrigue passe au second plan, les personnages deviennent subsidiaires, l’expérimentation prime. Parmi ses représentants, Alain Robbe-Grillet, Samuel Beckett ou encore Nathalie Sarraute. Adolescent, c’est avec eux que Christophe Honoré a fait ses premières expériences de lecteur. Parce qu’ils ont durablement marqué ses goûts, il leur consacre aujourd’hui une pièce qu’il écrit et mettra en scène pour le prochain Festival d’Avignon. « Ce sera, dit-il, un spectacle d’écrivains. » Tous les personnages de cette pièce seront en effet des écrivains : ceux immortalisés par la photo de 1959, ceux qui auraient dû l’être, Duras et Butor, mais aussi une jeune écrivaine alors bien plus célèbre et lue que tous ces auteurs réunis, Françoise Sagan. En résidence à la Chartreuse de Villeneuve lez Avignon, Christophe Honoré nous entrouvre les portes de son laboratoire de création. L’idée de ce temps de travail est que chacun de ses acteurs s’approprie un auteur. « Il s’agira de les découvrir, de les lire, de les regarder, de les fantasmer. » C’est aussi la proposition que Christophe Honoré nous adresse à travers cette rencontre qui s’intéressera à quelques individualités composant le groupe du Nouveau Roman. Avant de nous convier en juillet à découvrir le spectacle. Car il ne s’agit pas « de faire des acteurs des marionnettes grimées », mais de s’autoriser une véritable liberté, en résonance avec ces auteurs qui furent et sont encore d’irréductibles inventeurs. 

À partir de ressources filmographiques sur les auteurs du Nouveau Roman, Christophe Honoré évoquera sa création pour le prochain Festival, Nouveau Roman, en présence de ses comédiens : Brigitte Catillon, Jean-Charles Clichet, Anaïs Demoustier, Julien Honoré, Annie Mercier, Sébastien Pouderoux, Mélodie Richard, Ludivine Sagnier, Mathurin Voltz et Benjamin Wangermee. 

Rendez-vous lundi 20 février à 20h30

au Tinel de la Chartreuse de Villeneuve lez Avignon 

58 rue de la République, Villeneuve 

entrée libre, réservation au 04 90 27 66 50 ou sur public@festival-avignon.com 

4 février 2012/par Stéphane Capron
Partager cette publication
  • Partager sur Facebook
  • Partager sur X
  • Partager sur WhatsApp
  • Partager sur LinkedIn
  • Partager par Mail
  • Lien vers Instagram
Vous aimerez peut-être aussi
Boris Charmatz A Avignon, Boris Charmatz veut danser tous en rond
Covid-19 : Pour l’annulation des festivals d’été, des voix s’élèvent
Julien Gosselin, son retour au Festival d’Avignon cet été
Olivier Py: « Une 70ème édition du Festival d’Avignon qui résonne avec notre époque »
Festival d’Avignon : Yngvild Aspeli, confinée en Norvège avec le capitaine Achab
Les dieux grecs Eros et Thanatos invités du Festival d’Avignon 2020 !
Ira PolyarnayaKirill Serebrennikov : « Je vais essayer de vous rendre votre amour ! »
Tiago Rodrigues : « Priver les territoires et les populations de nos festivals serait inacceptable. »
1 réponse
  1. Vart
    Vart dit :
    28 janvier 2012 à 10 h 42 min

    J’espère qu’il aura fait des progrés car sa denière prestation à Avignor c’était beaucoup de bruit pour rien. Beaucoup d’argent qui aurait , par ces temps difficiles pour le théâtre vivant, put être utilisé à meilleur esciant; Le théâtre n’est pas le cinéma, on s’en est rendu compte une nouvelle fois. L’esprit de vedétariat qui ne correspond pas toujours au talent va une nouvelle fois frapper. Nous y sommes habitués malheureusement à Avignon, Dommage!

    Répondre

Laisser un commentaire

Rejoindre la discussion?
N’hésitez pas à contribuer !

Laisser un commentaire Annuler la réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Dans le moteur de recherche, plus de 22 000 spectacles référencés

© Sceneweb | Création site et Maintenance par Limbus Studio
  • L’actualité du spectacle vivant
  • Qui sommes-nous ?
  • Newsletter
  • Politique de confidentialité
  • Signaler un abus
  • Contact
  • Politique de cookies (UE)
Faire défiler vers le haut