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L’affaire Bettencourt : l’épopée politico-familiale de Michel Vinaver

A voir, Les critiques, Paris, Reims, Théâtre, Villeurbanne
Didier Flamand, Christine Gagnieux et Francine Bergé photo Michel Cavalca

Didier Flamand, Christine Gagnieux et Francine Bergé photo Michel Cavalca

C’est l’une des pièces les plus attendues de cette saison : « Boulevard Bettencourt ou une histoire de France ». L’auteur Michel Vinaver s’est librement inspiré de l’affaire Bettencourt pour nouer une épopée politico-familiale passionnante avec une distribution éblouissante.

Michel Vinaver a écrit un texte choral dans lequel on retrouve ses thèmes favoris, l’entreprise, la politique, la shoah. Un terrain de jeu extraordinaire où l’on pénètre dans les coulisses du pouvoir où l’on croise les courtisans, les politiques. Il a écrit une grande pièce onirique, un peu sur le mode des tragédies grecques, pour faire de cette affaire Bettencourt, une histoire universelle. On nage en plein drame shakespearien, Michel Vinaver y a beaucoup pensé en écrivant son texte.

Son texte se compose de 30 séquences, comme une partition musicale où les protagonistes de l’affaire sont les mouvements de cette symphonie tragique. De Francine Bergé, éblouissante Liliane Bettencourt, à Christine Gagnieux en Françoise Bettencourt Meyers, Jérôme Deschamps très drôle en Patrice de Maistre et Didier Flamand en François-Marie Bagnier introverti. Chaque personnage est dessiné avec précision et acuité. Il faut aussi ajouter des caricatures très ressemblantes de Nicolas Sarkozy (Gaston Richard) et Eric Woerth (Clément Morinière).

Michel Vinaver va au-delà de l’affaire qui a fait la une des journaux pour remonter aux origines de la famille avec les deux arrière-grands-pères de la famille, incarnés par deux grandes voix qui hantent le spectacle. Michel Aumont prête sa voix à Eugène Schueller, fondateur de l’Oréal, lié à l’extrême-droite française et Bruno Abraham-Kremer est la voix du rabbin Robert Meyers, déporté et mort à Auschwitz. La pièce est traversée par ses fantômes.

Pour recomposer le puzzle de la trame dramatique de la pièce, Christian Schiaretti a imaginé un décor coloré. Sur le plateau ouvert dont il utilise toute la profondeur, sont disposés une trentaine de fauteuils design, tandis que des panneaux coulissants donnent un esprit Mondrian à la très belle scénographie signée Thibaut Welchlin. Ces touches de couleurs forment un merveilleux contraste avec la froideur des personnages.

Stéphane CAPRON – www.sceneweb.fr

Bettencourt Boulevard ou une histoire de France
de Michel Vinaver, mise en scene Christian Schiaretti
Pièce en 30 morceaux et pour 17 comédiens
Avec
Francine Berge — Liliane Bettencourt,
fille d’Eugène Schuller, mère de Françoise
Stephane Bernard — Pascal Bonnefoy,
majordome d’André Bettencourt
Clement Carabedian — Chroniqueur
Jerome Deschamps — Patrice de Maistre,
gestionnaire de fortune de Liliane Bettencourt
Philippe Dusigne — André Bettencourt,
mari de Liliane et père de Françoise,
ancien ministre
Didier Flamand — François-Marie Banier
Christine Gagnieux — Françoise Bettencourt
Meyers, fille de Liliane et André Bettencourt
Damien Gouy — Neuropsychiatre
Clemence Longy — Dominique Gaspard,
femme de chambre de Liliane Bettencourt
Elizabeth Macocco — Claire Thibout,
comptable de Liliane Bettencourt
Clement Moriniere — Éric Woerth,
ministre du Budget, maire de Chantilly,
président du Premier Cercle
Gaston Richard — Nicolas Sarkozy
Juliette Rizoud — Joëlle Lebon, femme
de chambre de Liliane Bettencourt
Julien Tiphaine — Lindsay Owens-Jones,
P.-D.G de l’Oréal
(distribution en cours)
Pauline Noblecourt — dramaturgie
Thibaut Welchlin — scénographie et costumes
Julia Grand — lumières
Romain Marietti — coiffures, maquillage
Eric Duranteau — vidéo
Clement Carabedian — assistant à la mise
en scène
Production Théâtre National Populaire
Durée du spectacle : 2 h

TNP Villeurbanne
Du jeudi 19 novembre au samedi 19 decembre 2015
Grand theatre, salle Roger-Planchon
Du 20 janvier au 14 fevrier 2016
La Colline — Théâtre national, Paris
Du 9 au 11 mars 2016
Comédie de Reims

20 janvier 2016/par Stéphane Capron
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