Fruit d’un travail de deux ans, Corneille met en concurrence les deux troupes rivales de l’époque. Il la cède finalement sa pièce au plus offrant, à Molière et sa troupe du Palais Royal. Racine se lance aussitôt dans l’écriture d’une pièce traitant du même sujet dont il confie alors la création à l’Hôtel de Bourgogne. Les deux pièces sont créées à huit jours d’intervalle, respectivement les 21 et 28 novembre 1670.
Si Tite et Bérénice est dramaturgiquement une des grandes œuvres de Corneille, elle est pourtant tombée dans l’oubli.
Ces noms évoquent dans l’imaginaire collectif des colonnes de palais, des toges, des diadèmes. L’alexandrin, langue sacrée, s’impose. La précision du système dramatique et la pureté de cette langue en feraient oublier que Racine avait un goût prononcé pour l’expérimentation. Nous abordons ainsi l’alexandrin comme une langue subversive. C’est une tragédie qui, sur fond de drames amoureux, fait écho à notre ambition sociale et notre rapport à la postérité.
Où finit Bérénice commence Tite et Bérénice qui est la suite historique, politique et sentimentale de la pièce de Racine. Corneille a placé le début de son action six mois après la séparation des deux amants qui clôture la pièce de Racine. Extrait du dossier de presse.
Bérénice, suite et fin.
Racine et Corneille
Mise en scène de Vincent Menjou-Cortès
Avec : Mario Bastelica, Grégoire Baujat, Antoine Kahan, Vincent Menjou-Cortès, Amélie Porteu de la Morandière, Julie Roux et avec la participation de Frédéric Almaviva.
Assistant mise en scène : Timothée Lerolle
Scénographie : Vincent Menjou-Cortès
Fanny Laplane
Lumière : Guillaume Gibelin
Son : Lucas Lemoine
Costumes : Gaïssiry Sall
Vidéos : Claire Allante
Masques : Loïc Nebreda
Création musicale : Guilhem Toulmond-Marc
Production : Salut Martine.
Coproduction : Scène nationale du Sud-Aquitain, OARA, Théâtre de Villeneuve-sur-Lot.
Avec l’aide à la résidence du Théâtre de Lorient – Centre dramatique national et du Centquatre-Paris, Avec le soutien de la DRAC ALPC, du Conseil Départemental des Pyrénées-Atlantiques,
et des Villes de Bayonne et de Boucau.
Avec la participation artistique de l’ENSATT.Scène nationale du Sud-Aquitain, Théâtre de Bayonne
1ère partie, Bérénice de Racine – 8 novembre 2016, 20h30
2nde partie, Tite et Bérénice de Corneille – 9 novembre 2016, 20h30
Intégrale, Bérénice, suite et fin – 10 novembre 2016, 20h30Villeneuve-sur-Lot, Théâtre Georges Leygues
Intégrale, Bérénice, suite et fin – 12 novembre 2016, 19h30
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