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La folie sud-africaine de Robyn Orlin

A voir, Agenda, Danse, Les critiques, Paris

RobynOrlin2

Trois tableaux, trois thèmes forts, celui de la condition des ouvriers sud-africains, du ravage du sida et de l’émigration émaillent le nouveau spectacle de la sud-africaine Robyn Orlin. Trois thèmes de société qu’elle traite avec humour, sans pathos, mais avec émotion et humanité. Elle a travaillé pour l’occasion avec la chorale «Phuphuma Love Minus » composée uniquement d’hommes. La chorégraphe sud-africaine a su mettre de la cohésion entre cette chorale et les autres danseurs. « Nous avons créé avec leurs chansons et leurs danses, que j’ai insérées dans une forme montrant réellement qui ils sont et l’histoire qu’ils veulent raconter ».

La forme du spectacle est surprenante et laisse la place à beaucoup de surprises. Le public est un acteur du spectacle. « En Afrique du Sud, et plus généralement en Afrique explique Robyn Orlin, la participation du public est beaucoup plus expressive qu’en Occident où les codes de conduite sont assez policés. Là-bas, les spectateurs montent spontanément sur la scène pour danser et jouer avec les artistes ou bien sont interpellés pour participer. » Et les spectateurs sont sollicités dès leur entrée dans la salle. La troupe inspecte leurs chaussures avec une mini caméra, l’image étant retransmise sur la scène. Dans le premier tableau la troupe joue avec les chaussures d’un des spectateurs du premier rang (ceci est un avertissement, évitez les chaussettes trouées). C’est irrésistible surtout lorsque la chanteuse Ann Masina entre en scène. Une vraie maman africaine avec un gros popotin et des seins proéminents qui s’amuse sur scène. Ce tableau Walking next to our shoes explique Robyn Orlin « renvoie à la condition des ouvriers noirs, qui, migrant vers les villes au début du xxe siècle, logeaient dans des hôtels où ils n’avaient pas le droit de faire du bruit. Ils devaient ôter leurs chaussures et circuler pieds nus ». S’en suit une scène de dépoussiérage des spectateurs tout aussi croquignolesque.

Puis le spectacle bascule réellement dans l’émotion lorsqu’il évoque le sida. La chorale arrive du fond de la salle. Les chanteurs éclairés avec une petite lumière rouge escaladent les fauteuils jusqu’à la scène. L’image des ces points lumineux surprend les spectateurs – on entend du fond de la salle des petits cris de peur. C’est magnifique. Sur scène le danseur le danseur Thulani Zware apparaît en mariée et se lance dans une composition endiablée.

Robyn Orlin a bâtit un spectacle jouissif, dont la joie communicative fait se lever les spectateurs lors du final. Elle nous propose une vision riche et émouvante de son pays. Cela fait du bien de se confronter à d’autres univers visuels et à d’autres cultures.

Stéphane CAPRON – www.sceneweb.fr

ROBYN ORLIN

«Walking next to our shoes… intoxicated by strawberries and cream, we enter continents without knocking… »

UNE PIÈCE DE Robyn Orlin

ASSISTANT À LA CHORÉGRAPHIE

Nhlanhla Mahlangu

COSTUMES Birgit Neppl

LUMIÈRES Robyn Orlin, Denis Hutchinson

VIDÉO Philippe Lainé

AVEC Nhlanhla Mahlangu, Ann Masina,

Vusumuzi Kunene, Thulani Zwane

ET LA CHORALE PHUPHUMA LOVE MINUS

Amos Bhengu, Busani Majozi,

Mlungiseleni Majozi, S’yabonga Majozi,

Siyabonga Manyoni, Jabulani Mcunu,

Saziso Mvelase, Mbuyiseleni Myeza,

Mbongeleni Ngidi, Mqapheleni Ngidi

Coproduction City Theater & Dance Group – Festival Banlieues Bleues – Théâtre de Saint- Quentin-en-Yvelines, scène nationale – Grand Théâtre de Luxembourg.

Avec l’aide du conseil général de Seine-Saint- Denis et du Goethe Institut, Johannesburg.

Dans le cadre du Festival d’Automne à Paris

THÉÂTRE DE LA VILLE I PLACE DU CHÂTELET PARIS 4

DU 5 AU 9 OCTOBRE 20H30

TARIF A 24 € I 18 € I JEUNES 13 € I LOCATION 2 PLACE DU CHÂTELET PARIS 4 I TÉL. 01 42 74 22 77

9 octobre 2010/par Dossier de presse
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