Finnegans Wake a la réputation d’être l’un des textes les plus difficiles qui soient. Proposer cette œuvre sur un plateau ressort d’une certitude : ce texte existe par et dans la parole, il ne prend vie véritablement que lorsqu’il est métamorphosé par la voix, le corps et le souffle de l’acteur face aux spectateurs. C’est la grâce du théâtre : créer, avec ses outils (corps, voix, jeu, sons, lumières, espaces, matières), les conditions d’écoute et de partage d’une œuvre sinon fermée, réservée, lointaine, « difficile » comme on dit. Aller vers cette œuvre de Joyce, c’est défendre et l’exigence de l’œuvre, et le plaisir du spectateur, et la nécessité du théâtre. Note d’intention d’Antoine Caubet
FINNEGANS WAKE, Chap. 1
D’erre rive en rêvière création
d’après Finnegans Wake de James Joyce
traduction Philippe Lavergne (Ed. gallimard 1982)
mise en scène Antoine Caubet
(Théâtre Cazaril, cie associée au Théâtre de l’Aquarium),
lumière Antoine Caubet, Pascal Joris, son Valérie Bajcsa,
film Hervé Bellamy
avec Sharif Andoura
production Théâtre Cazaril (cie associée à l’Aquarium), Théâtre de l’Aquarium, L’apostrophe – scène nationale de Cergy-Pontoise et du Val d’Oise, Arcadi
17 janvier > 19 février 2012
du mardi au samedi à 20h30, le dimanche à 16h
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