Sceneweb
  • À la une
  • Actu
  • Critiques
    • Coup de coeur
    • A voir
    • Moyen
    • Décevant
  • Interviews
  • Portraits
  • Disciplines
    • Théâtre
    • Danse
    • Opéra
    • Cirque
    • Jeune public
    • Théâtre musical
    • Marionnettes
    • Arts de la rue
    • Humour
  • Festivals
    • Tous les festivals
    • Festival d’Avignon
    • Notre Best OFF
  • Rechercher
  • Menu Menu

Angelin Preljocaj : « La Cour vous tend les bras mais on peut aussi tomber dans une sorte de gouffre »

À la une, Danse, Festival d'Avignon, Les interviews
Angelin Preljocaj - (c) Jorg Letz

Angelin Preljocaj – (c) Jorg Letz

En 1999 Angelin Preljocaj avait déjà eu les honneurs de la Cour d’honneur avec « Personne n’épouse les méduses », il revient cet été avec « Retour à Berratham” un texte commandé à Laurent Mauvignier. C’est leur deuxième collaboration après « Ce que j’appelle oubli » . Rencontre avec le chorégraphe.

  • C’est votre grand retour dans la Cour

Elle vous tend à la fois les bras mais on peut aussi tomber dans une sorte de gouffre. C’est ce qui fait l’enjeu et qui donne du piment à cette aventure. Elle peut vous porter très haut et aussi vous défoncer. C’est cela la grande peur. Le public attend cette magie pour pouvoir dire « j’y étais » !

  • Et c’est votre deuxième collaboration avec Laurent Mauvignier

J’ai eu envie de lui commander une œuvre. C’est une tragédie épique. C’est un peu contradictoire car la tragédie est une forme littéraire et l’épopée en est une autre. C’est un peu la quadrature du cercle pour un écrivain. Mais avec cette commande idiote, je l’ai contraint à travailler sur une forme intéressante. Ensuite la responsabilité m’incombe de donner corps à ce projet.

  • C’est un texte sur la guerre

Oui mais en même temps il y a une grande sensibilité. Il parle de l’amour, de la perte, de l’errance, de la violence, de la mort et aussi de la guerre. Ce sont des choses très liées au corps. Qui de mieux qu’un danseur pour livrer un subconscient de ces choses là que l’on atteint jamais verbalement avec le verbe.

  • Comment vous dirigez les danseurs et les comédiens ?

Il y a des comédiens qui sont capables de s’emparer du mouvement et des danseurs qui après une phrase chorégraphiques peuvent voler un bout de phrase et la dire pour ensuite retourner au mouvement. C’est comme un comptoir d’échange. Contre des tissus et des épices, je t’échange des mots contre des mouvements. Mais globalement les comédiens sont plus sur le texte et les danseurs sur le mouvement mais j’ai vraiment envie que quelque chose circule.

  • Propos recueillis par Stéphane Capron – www.sceneweb.fr
17 juillet 2015/par Stéphane Capron
Partager cette publication
  • Partager sur Facebook
  • Partager sur X
  • Partager sur WhatsApp
  • Partager sur LinkedIn
  • Partager par Mail
  • Lien vers Instagram
Vous aimerez peut-être aussi
Jean-Philippe CazierMylène Benoit dans la programmation du 75e Festival d’Avignon
Olivier Cadiot, artiste associé du Festival d’Avignon 2010
Le feuilleton de la Piccola Familia sur l’histoire du festival d’Avignon: tous les jours et c’est gratuit !
Alexandra Badea présentera Points de non-retour au Festival d’Avignon 2019
Les dieux grecs Eros et Thanatos invités du Festival d’Avignon 2020 !
Les nuits, nouvelle création d’Angelin Preljocaj
Simon McBurney : « La pitié soulage notre conscience »
Tout sur la saison 2017/2018 du Théâtre de la Ville
0 réponses

Laisser un commentaire

Rejoindre la discussion?
N’hésitez pas à contribuer !

Laisser un commentaire Annuler la réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Dans le moteur de recherche, plus de 22 000 spectacles référencés

© Sceneweb | Création site et Maintenance par Limbus Studio
  • L’actualité du spectacle vivant
  • Qui sommes-nous ?
  • Newsletter
  • Politique de confidentialité
  • Signaler un abus
  • Contact
  • Politique de cookies (UE)
Faire défiler vers le haut