Dans Dialogues des Carmélites, Bernanos rapporte un fait historique, brutal, atroce : l’exécution de 16 carmélites de Compiègne par la guillotine en juillet 1794 sur la place de la Nation à Paris. En nous relatant cette histoire, l’écrivain refuse, d’une part un monde sanguinaire et brutal, et conteste toute forme de totalitarisme. D’autre part, il partage avec nous l’angoisse de la mort qui est la sienne à l’aube d’une cruelle maladie qui va bientôt l’emporter.
Il pose une question profondément chrétienne : le mystère de la grâce qui habite ces religieuses. A travers cette interrogation fondamentale, il sonde le plus ancestral des mystères de l’être humain : la foi et la croyance en un monde après le passage sur la terre.
Il met en scène la religion, la sienne, et donc, bien au-delà, les religions en général. Il traite du rapport de chacun de nous à son propre Dieu et à son angoisse face à la mort et à la disparition du corps.
La foi, comme souvent dans les périodes tourmentées de l’Histoire, est ici en crise ; et cette crise s’accompagne également d’une totale exigence, d’une recherche de l’absolu. Dossier de presse.
Dialogues des Carmélites
De Georges Bernanos, d’après une nouvelle de Gertrud Von Le Fort et un scénario du R.P. Bruckberger et de Philippe Agostini
Mise en scène Hervé Van der Meulen
Avec Agathe Alexis, Lucie Brandsma, Pauline Chalamet, Sébastien Dalloni, Juliette Damy, Maylis De Poncins, Chantal Déruaz, Timothée Doucet, Jérémie Scherjan, Hiba El Aflahi, Délia Espinat-Dief, Steffy Glissant, Yveline Hamon, Pauline Huriet, Mélissa Irma, Théo Kerfridin, Lia Khizioua, Ulysse Mengue, Hervé Van der Meulen
Le Studio d’Asnières en coproduction avec leThéâtre Montansier de Versailles
4, 5, 8, 9, 10 novembre à 20h30 / 6 novembre à 15h
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