David Bobée a été nommé directeur du Théâtre du Nord en février. Alors qu’il navigue en ce moment entre le Nord et la Normandie, voici les noms des candidat.e.s retenu.e.s par les tutelles pour présenter un dossier à sa succession.
Marine Bachelot Nguyen et David Gauchard
Après des études de Lettres/Arts du spectacle, Marine Bachelot Nguyen travaille comme dramaturge pour le Théâtre de Folle Pensée, poursuit des activités de recherche sur le théâtre politique et militant, tout en développant son travail d’écriture et de théâtre. En 2004, elle fonde avec cinq autres auteurs Lumière d’août, compagnie théâtrale/collectif d’auteurs (Rennes). Dans son travail elle explore l’alliance de la fiction et du document, les croisements du corps et du politique, les questions féministes et postcoloniales.
Elle est à l’initiative du spectacle Courtes pièces politiques (2006). Elle reçoit l’Aide à la création du CNT pour Artemisia vulgaris, créé en 2007-2008 (Festival Mettre en scène, TNB, Rennes). En 2009 elle entame le projet « Féministes ? », cycle d’écriture et de création consacré aux féminismes. En font partie Histoires de femmes et de lessives (2009), le solo « La femme, ce continent noir… » (2010), À la racine (2011, Festival Mettre en scène, TNB), Rebel girlz mascarade (2012).
Elle obtient l’aide de Beaumarchais-SACD pour La place du chien (sitcom canin et postcolonial). Le spectacle est créé en 2014 à Brest et Paris (Maison des Métallos) et repris à Avignon Off 2017.
Pour son projet Les ombres et les lèvres sur la communauté LGBT au Viêtnam, elle est lauréate 2014 d’une bourse Hors-les-Murs de l’Institut Français, et d’une bourse Découverte du CNL. Elle crée le spectacle en 2016 au Théâtre National de Bretagne.
En 2018, elle mène une résidence Villa Saïgon à Hô Chi Minh Ville pour son projet Circulations Capitales, qu’elle crée en septembre 2019 au Canal (Redon) et à la MC2 Grenoble. En 2019, elle passe commande de textes à Penda Diouf et Karima El Kharraze pour la création de Sœurs, lecture-spectacle à 3 voix. Akila, le tissu d’Antigone est créé en 2020 au Festival TNB.
D’autres de ses pièces ont été mises en scène par David Gauchard, Hélène Soulié, Anne Bisang, Charlie Windelschmidt, Alexandre Koutchevsky, Guillaume Béguin, etc.
Ses pièces Le fils (prix Sony Labou Tansi et prix Primeurs 2019), Les ombres et les lèvres et La place du chien sont publiées chez Lansman, Histoires de femmes et de lessives aux Éditions des Deux corps, Deux sœurs à l’Avant-Scène dans Les Intrépides-Basta !, Naissance chez Théâtrales dans Troisième regard.
David Gauchard, metteur en scène, formé à l’ERAC (Ecole Régionale d’Acteurs de Cannes) puis à l’Académie théâtrale de l’Union à Limoges, crée L’unijambiste en 1999.
Dans le cadre de sa compagnie, il met en scène une quinzaine de pièces: Mademoiselle Julie d’August Strindberg, Talking Heads d’Alan Bennett, Hedda Gabler d’Henrik Ibsen (traduction en arabe tunisien de Mohamed Driss), en passant par Des couteaux dans les poules de David Harrower. Il se fait surtout remarquer avec ses mises en scène des traductions d’André Markowicz, de Shakespeare : Hamlet en 2004, Richard III en 2009, Le songe d’une nuit d’été en 2012, suivi d’Ekatérina Ivanovna de Léonid Andréïev en 2014.
Son travail a la particularité de mélanger les influences artistiques et les réseaux. Auteurs, traducteurs, comédiens, musiciens, chanteurs lyriques, artistes graphiques et photographes se mêlent et collaborent dans ses spectacles, toujours avec le désir de faire sens par rapport au texte.
On le retrouve également depuis quelques années aux côtés du conteur réunionnais Sergio Grondin avec Kok Batay en 2013, Les chiens de Bucarest en 2015 et Maloya en 2018.
En 2015, après une expédition au NunaviK, il crée ᐃᓄᒃ [Inuk], au festival des Francophonies en Limousin puis collabore à la création du spectacle Les résidents, de et par Emmanuelle Hiron.
Pour la saison 2016-2017, il accomplit à Genève la création d’Aux plus adultes que nous de Samuel Gallet. Texte issu d’une commande d’écriture des Scènes Nationales du Jura et du théâtre Am Stram Gram de Genève dans le cadre du dispositif Le théâtre c’est (dans ta) classe.
En 2017, il crée à Limoges Le fils, texte commandé à l’autrice Marine Bachelot Nguyen, dont la comédienne Emmanuelle Hiron obtient une nomination aux Molières du Seul(e) en scène en 2019.
Après ses débuts à l’opéra en 2015 avec Der Freischütz de Weber, dirigé par Robert Tuohy dans une production de l’Opéra-Théâtre de Limoges, il imagine et crée en 2018 L’odyssée de Jules Matton sur un livret de Marion Aubert, dans une production du Théâtre Impérial de Compiègne en complicité du Quatuor Debussy.
En 2018, la scène nationale de Chambéry accueille sa création Le temps est la rivière où je m’en vais pêcher librement inspirée de l’oeuvre d’Henry David Thoreau.
En 2019, il s’envole pour la Corée du Sud pour créer The Car avec le chorégraphe Sung Yong Kim et le vidéaste David Moreau au Daegu Art Center.
La même année, dans le cadre d’un stage partagé entre l’Académie de l’Union de Limoges et l’Ecole Supérieure de Bordeaux Aquitaine, il livre avec les élèves une pièce radiophonique, N, adaptation d’oeuvres de R.W. Fassbinder.
Il collabore aussi à la création du spectacle Parpaing, de et par Nicolas Petisoff.
En 2020, il met en scène le concert de rock-fiction Entrer dans la couleur, porté par le duo Alain Damasio & Yan Péchin, issu du roman «Les furtifs».
En juin 2021, il présentera sa nouvelle création Nu, une recherche autour du nu artistique, du modèle vivant, de l’art de la pose au Théâtre de St Quentin en Yvelines, scène nationale.
En parallèle, de 2013 à 2021, il produit Les Mistoufles : une collection de sept albums musicaux pour les enfants, réalisée par les enfants, sur des comptines de Françoise Morvan, avec tour à tour la musicienne Laetitia Shériff, la comédienne Emmanuelle Hiron, le rappeur Arm, le beatboxer L.O.S, le compositeur Robert le Magnifique et le DJ réunionnais Kwalud.
En août 2021, il co-signera avec le jongleur et directeur du Sirque Martin Palisse, la création de Time To Tell qui jouera sa première à Nexon lors de la manifestation MultiPistes.
On le retrouvera également à la rentrée de septembre 2021 à La Halle aux Grains, scène nationale de Blois, pour la création du spectacle Egérie(s) avec une fois de plus le Quatuor Debussy et l’artiste plasticien Benjamin Massé «Primat».
Il prépare actuellement sa prochaine création qui portera sur l’éducation nationale.
Il a été depuis 2014 successivement artiste associé à Espace Malraux, scène nationale de Chambéry, Théâtre de l’Union, CDN de Limoges, Les Scènes du Jura, scène nationale, Théâtre de Cornouaille, scène nationale de Quimper et depuis 2020 au Théâtre de Saint Quentin en Yvelines, scène nationale.
Brice Berthoud et Camille Trouvé – Les Anges au Plafond
Circassien de formation, Brice Berthoud a débuté comme fil-de-fériste et jongleur dans la compagnie Le Colimaçon créant cinq spectacles mêlant les arts du cirque et la comédie.
En 1994, il rencontre la compagnie strasbourgeoise Flash Marionnettes, avec laquelle il créera neuf spectacles dont La Tempête (1994), Léonard de Vinci (1998), Les Pantagruéliques (2002) et Un Roman de Renart (2005).
Sa technique de manipulation emprunte d’une certaine manière au jonglage par la dextérité et la virtuosité avec laquelle il change de marionnettes. Comédien-marionnettiste dans Les Nuits Polaires, Au Fil d’Œdipe, R.A.G.E. et White Dog, il prête sa voix à plus d’une dizaine de personnages. Il a réalisé et mis en scène du Cri quotidien, Une Antigone de papier, Les Mains de Camille, Du rêve que fut ma vie, Le Bal Marionnettique et Le Nécessaire Déséquilibre des choses.
Parallèlement à son travail en tant que comédien-marionnettiste et metteur en scène, il est régulièrement sollicité pour partager son expertise des arts de la marionnette. Il a participé à l’étude commandée par la Direction Générale de la Création Artistique
– Ministère de la Culture en vue du label pour la création des Centres Nationaux de la Marionnette. Il a également été associé aux recherches sur les liens entre marionnettes contemporaines et magie, menées par THEMAA – Association nationale des Théâtres de Marionnettes et des Arts Associés, l’Institut International de la Marionnette et le Centre national des arts du cirque pour la chaire ICiMa qui ont donné lieu à la parution de l’ouvrage « Poétique de l’illusion ». Depuis 2019, il fait partie des membres de la commission du collège théâtre, arts de la rue, arts du cirque et marionnettes auprès de la DRAC Centre-Val-de-Loire.
Reconnaissant sa capacité d’écoute, de compréhension et de soutien à la jeune génération, l’Institut International de la Marionnette de Charleville-Mézières a proposé en 2020 à Brice Berthoud de devenir parrain de la 13ème promotion de l’École Supérieure Nationale des Arts de la Marionnette. Durant trois années, à partir de septembre 2021 elle accompagnera la nouvelle promotion aux côtés de Camille Trouvé et l’équipe des Anges au Plafond.
Formée à l’art de la marionnette à Glasgow, Camille Trouvé rencontre à son retour en France de grands metteurs en scène, auteurs de théâtre tels que Wajdi Mouawad, François Cervantès, Catherine Germain et Laurent Fréchuret et suit les stages de formation continue à l’ESNAM (Ecole Nationale des Arts de la Marionnette), notamment avec la compagnie anglaise Green Ginger. Son maître d’ombre et de lumière est le marionnettiste italien Fabrizio Montecchi.
En 2000 elle crée avec Brice Berthoud la compagnie Les Anges au Plafond, articulant leur langage artistique autour de trois grands axes : le souffle de l’épopée, l’espace en question et le geste de manipulation, visible ou invisible. Leurs spectacles explorent la relation complexe entre manipulateur et objet, la distance qu’elle apporte, le décalage et l’humour qu’elle permet parfois. Constructrice, bricoleuse d’objets articulés insolites, mais aussi marionnettiste et comédienne, elle poursuit sa recherche, traçant au fil des créations un univers visuel original et décalé. Comédienne-marionnettiste dans Le Cri quotidien, Une Antigone de papier, Les Mains de Camille, Du rêve que fut ma vie, Le Bal Marionnettique et le Nécessaire Déséquilibre des choses, elle a réalisé la mise en scène des Nuits Polaires, d’Au Fil d’Œdipe, de R.A.G.E. et de White Dog.
Plaçant la transmission et la pédagogie au cœur de sa démarche, elle dirige et codirige des formations professionnelles afin de transmettre son savoir faire et participer au développement des arts de la marionnette sous toute leur diversité. « Ombres et projections. Poétique de la lumière » co-dirigée avec Fabrizio Montecchi, « Cirque et marionnette, un dialogue » co-dirigée avec la compagnie Blick Théâtre, ou encore « Danse et marionnette » co-dirigée avec Kaori Ito, ces formations sont de véritables laboratoires de recherche de nouvelles esthétiques mêlant les disciplines. Reconnaissant sa capacité d’écoute, de compréhension et de soutien à la jeune génération, l’Institut International de la Marionnette de Charleville-Mézières a proposé en 2020 à Camille Trouvé de devenir marraine de la 13ème promotion de l’École Supérieure Nationale des Arts de la Marionnette. Durant trois années, à partir de septembre 2021 elle accompagnera la nouvelle promotion aux côtés de Brice Berthoud et l’équipe des Anges au Plafond.
Fanny de Chaillé
De 1996 à 2001, après des études universitaires d’Esthétique à la Sorbonne, Fanny de Chaillé travaille avec Daniel Larrieu au Centre chorégraphique national de Tours, d’abord assistante à la mise en scène pour les pièces ON ÉTAIT SI TRANQUILLE, FEUTRE (dont elle compose la musique avec Rubin Steiner) et +QU’HIER, puis en tant qu’interprète pour CENIZAS.
Fanny de Chaillé collabore en parallèle aux travaux de Matthieu Doze (réalisation des films du solo sous eXposé) et à ceux de Rachid Ouramdane (elle est interprète sur FACE CACHÉE et À L’OEIL NU et réalisatrice sonore pour AU BORD DES MÉTAMORPHOSES et LES MORTS PUDIQUES). Avec Gwenaël Morin, elle joue dans le film ANÉANTIS MOVIE et dans les pièces GUILLAUME TELL, PHILOCTÈTE et LORENZACCIO.
Depuis 1995, elle crée ses propres pièces, installations et performances : KARAOKURT (1996), karaoké réalisé à partir de l’œuvre de Kurt Schwitters, l’Ursonate ; LA PIERRE DE CAUSETTE (1997), installation-performance ; LE ROBERT (2000), performance pour un danseur et un dictionnaire ; LE VOYAGE D’HIVER (2001), lecture performance à partir d’un texte éponyme de Georges Perec ; WAKE UP (2003), concert pour 55 réveils préparés ; mais aussi UNDERWEAR, POUR UNE POLITIQUE DU DÉFILÉ (2003), TA TA TA (2005), AMÉRIQUE (2006), GONZO CONFÉRENCE et À NOUS DEUX (2007), pièces chorégraphiques. Fanny de Chaillé collabore par ailleurs comme dramaturge avec Emmanuelle Huynh, pour CRIBLES ET SHINBAÏ, LE VOL DE L’ÂME (2009), elle assiste Alain Buffard, pour TOUT VA BIEN (2010) et BARON SAMEDI (2012) et rejoint une SESSION POSTER initiée par Boris Charmatz au Festival d’Avignon en 2011.
Elle a fondé avec Grégoire Monsaingeon le duo musical LES VELOURSES, avec qui elle conçoit MMEELLOODDYY NNEELLSSOONN dans la série intitulée “albums” du Théâtre de la Cité Internationale à Paris dont elle est artiste associée pendant trois ans. Elle présente en 2010, lors d’un “Week-end à la Cité”, LA BIBLIOTHÈQUE menée avec 23 résidents de la Cité universitaire internationale, projet qu’elle continue régulièrement à mettre en œuvre en France et à l’étranger. En 2011, elle y crée JE SUIS UN METTEUR EN SCÈNE JAPONAIS, d’après le texte Minetti de Thomas Bernhard et PASSAGE À L’ACTE co-signé avec le plasticien Philippe Ramette. En 2013, elle est invitée du Nouveau Festival du Centre Pompidou et propose avec la scénographe Nadia Lauro, LA CLAIRIÈRE.
Ses plus récentes pièces, LE GROUPE (2014) d’après la Lettre de Lord Chandos de Hugo von Hoffmannsthal, et CHUT (2015) un hommage à Buster Keaton, ont été créées à Malraux, Scène nationale Chambéry Savoie. Sa collaboration avec Pierre Alferi commence avec COLOC dans le cadre de l’Objet des Mots/ActOral 2012, et le duo RÉPÈTE – un duo avec Pierre Alferi dans le cadre de Concordanse 2014 – et se poursuit aujourd’hui avec LES GRANDS (2017) où elle interroge le statut d’adulte et les différentes strates de réalité qui constituent un individu.
Elle a été artiste associée au CND à Lyon de 2017 à 2020 et y a proposé des Journées d’étude ouvertes à la communauté artistique, aux amateurs et étudiants qui ont permis des rencontres et échanges élaborés autour de thématique ouvrant des temps de réflexion et de mises en commun de questions théoriques et sensibles (« La dramaturgie en danse », « L’interprète en danse », « La production, enjeux et usages » ou encore « Faire parler la danse »).
Depuis 2014, Fanny de Chaillé est artiste associée à Malraux, scène nationale Chambéry Savoie où elle a créé sa plus récente pièce destinée aux amphithéâtres d’universités ; DÉSORDRE DU DISCOURS (2019) d’après « L’ordre du discours » de Michel Foucault (ed. Gallimard) présentée également au Festival d’Automne à Paris.
Elle y a également imaginé un projet d’ AUDIOGUIDE : LE MONT-CENIS (2019), documentaire audio qui donne la parole à ses habitants ainsi qu’un projet d’installation destiné aux espaces publics POÈME MONUMENT (2020) en collaboration avec le designer David Dubois.
Fanny de Chaillé est invitée à mettre en scène 10 jeunes comedien.ne.s pour Talents Adami Théâtre 2020 et le Festival d’Automne à Paris : elle leur propose un projet intitulé LE CHOEUR à partir de l’écriture du poète Pierre Alferi.
Emilie Anne Maillet
Fortement influencée par la peinture, formée très jeune à la musique et à la danse, Émilie Anna Maillet envisage le théâtre comme un espace ouvert et multiforme.
Formée à École supérieure Pierre Debauche , elle y travaille avec Sylvain Maurice, Alan Boon, Christian Benedetti, Piotr Fomenko, André Engel, Jean-Pierre Vincent, Krystian Lupa, David Lescot, Julie Brochen, Alain Françon, Nadine Darmon,…
Elle monte plusieurs cabarets au Théâtre du Jour (Agen), ainsi que Beaucoup de bruit pour rien de Shakespeare.
Elle est reçue à l’Unité Nomade de formation à la mise en scène du CNSAD en 2001, et Joël Jouanneau la sollicite pour créer Le Jeune Prince et la vérité de J‑C Carrière à Sartrouville (Odyssée 78).
Elle monte ensuite plusieurs spectacles associant théâtre et danse, comme Mademoiselle Julie de Strindberg ou Les deux pieds dans la flaque d’eau pour le jeune public. En 2005, elle monte Dodeka, un opéra contemporain pour 200 enfants, au Conservatoire d’Yerres en partenariat avec la DMDTS.
Avec la Cie Ex Voto à la lune qu’elle créé en 2000, elle développe une recherche qui porte sur l’espace et le rapport au spectateur. Elle monte La Petite Histoire d’Eugène Durif, petite forme itinérante autonome, puis avec Revendications Galantes ou le Cabaret des filles de joie, expérimente un théâtre d’intervention en lien direct avec les spectateurs.
La création de Hiver de Jon Fosse en 2012 à la Ferme du Buisson, marque un tournant dans son travail, à la fois sur le plan dramaturgique et sur le plan esthétique. Elle y développe une poésie scénographique basée sur l’utilisation de la magie nouvelle et l’art numérique.
Cette recherche se poursuit avec Kant de Jon Fosse créé en 2015 pour le jeune public. Entourée d’une équipe de techniciens-créateurs et de développeurs, elle y affirme une maitrise scénographique basée sur l’association de techniques traditionnelles et numériques. Consciente que notre environnement ultra connecté modifie en profondeur notre mode de vie et fragmente notre rapport au monde, Émilie Anna Maillet cherche à repenser la manière de raconter des histoires, de construire un récit.
Elle poursuit cette recherche avec le projet Norén/Feydeau (Toute Nue et Extim), pour adultes cette fois, et lance un nouveau projet de création transmedia #TLONTL (To like or not to like), pour et avec les ados. Émilie Anna Maillet est également pédagogue.
Elle a un Master 2 « Mise en scène-dramaturgie », ainsi que le CA. De 2008 à 2010, elle enseigne dans les conservatoires de Versailles et de Paris 19è. Depuis 2009, elle enseigne au CMA du 19è arrondissement de Paris, outre l’interprétation, elle y traite des questions de mise en scène. En partenariat avec le CMA, le Théâtre Paris-Villette et différents collèges et lycées de Paris et Seine-Saint-Denis, elle monte des projets de manière à ce que ses élèves jouent dans les classes des scènes au programme.
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