La chanteuse malienne Rokia Traoré a été arrêtée le 10 mars et placée en détention dans le quartier des femmes de la prison de Fleury-Mérogis. Elle est visée par un mandat d’arrêt européen émis par un juge d’instruction de Bruxelles suite à un litige sur la garde de sa fille. Elle vient d’entamer une grève de la faim et reçoit beaucoup de messages de soutien demandant sa libération.
La cour d’appel de Paris dira le 25 mars si elle approuve une demande de remise à la Belgique de la chanteuse malienne Rokia Traoré qui a été arrêtée le 10 mars à l’aéroport parisien de Roissy à sa descente d’un avion en provenance de Bamako. Elle a été écrouée en France en vertu d’un mandat d’arrêt européen lié à un litige sur la garde de sa fille à son père, Jan Goossens, le directeur du Festival de Marseille. La chanteuse conteste la décision de la justice belge de confier la garde exclusive de l’enfant à son père et a interjeté appel du jugement de première instance.
Rokia Traoré a entamé une grève de la faim le 13 mars pour demander « un procès équitable et pour que le mandat d’arrêt européen ne soit pas injustement appliqué« . Hier dans un communiqué, Zone Franche, le réseau des musiques du monde a tenu à exprimer son soutien à Rokia Traoré. « Alors que notre pays est actuellement en proie à une crise sanitaire sans précédent et que les prisons sont devenues des foyers privilégiés du Covid-19, nous demandons aux autorités françaises, pour des raisons humanitaires et médicales, la libération immédiate de Rokia Traoré » explique Zone Franche dans son communiqué.
Comment imaginer que l’on enferme des individus (femme ou homme) pour des litiges relatifs à la garde d’enfants ?
Mais où sommes nous ?
Les voleurs sont dehors (je parle des politiciens qui nous ont spolié) et on enferme une femme ?
Démocratie de dupes
Libérez cette femme, parce qu’elle est mère et femme. La justice suivra son cours.