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A Avignon, Boris Charmatz veut danser tous en rond

Actu, Danse, Festival d'Avignon
Boris Charmatz

photo Christophe Raynaud de Lage

Le chorégraphe Boris Charmatz, directeur du Tanztheater Pina Bausch est l’invité complice du 78e festival d’Avignon. Il y présente trois projets.

« J’aime beaucoup le chaos, le brouillon, et j’ai aussi un rapport très fort avec la mémoire et le passé« , confie à le chorégraphe Boris Charmatz. A la tête du Tanztheater Pina Bausch, à Wuppertal (ouest de l’Allemagne), depuis bientôt deux ans, il présente trois projets pour cette 78e édition.

Il y aura d’abord cet objet dansant non identifié, Cercles, un atelier XXL à ciel ouvert de transmission de danses en cercles avec 200 personnes professionnelles et amatrices, destiné à devenir une « future pièce« . « Une des formes les plus archaïques« , mais aussi « modernes, de danser, c’est de se mettre ensemble en cercle« , explique l’artiste, dont les projets aiment « questionner la notion d’assemblée : comment est-ce qu ‘on se met ensemble ? Commentaire sur débat ?« . Pour lui, « dans ce moment de grandes angoisses – angoisse de guerre, climatique, économique, sociale – on a besoin de faire naître de l’énergie ensemble« .

Boris Charmatz présente par ailleurs Liberté cathédrale, première création évoquée avec le Tanztheater et des danseurs de son association (française) « Terrain », actuellement au théâtre du Châtelet à Paris, jusqu’au 18 avril. Ce spectacle – interprété par le passé dans une église ou une usine – sera cette fois dansé en plein air, sur l’herbe d’un terrain de football. Acoustique, éclairage, place des spectateurs, tout sera « repensé« , dit-il.

« Fantômes »

« J’aime que mes spectacles migrant », détaille celui qui fait métier d’investir « l’espace public« , d' »être dans les paysages« , que ce soit Avignon ou « les paysages marqués par le charbon, l’acier , le textile, les crises ».

Passé par l’école de danse de l’Opéra de Paris, puis par le Conservatoire de Lyon, Boris Charmatz a fait ses débuts avec Régine Chopinot, danseuse contemporaine. Lui qui a, entre autres, été interprète pour Anne Teresa De Keersmaeker, figure majeure de la danse contemporaine, à aujourd’hui 51 ans. Soit exactement le même âge que la troupe du Tanztheater, « qui tourne » mais comprend en permanence une trentaine de danseurs.

Style fils ? « J’aime beaucoup le chaos, le brouillon, l’improvisation, mais j’aime que ça soit en rapport avec l’histoire, la mémoire, le passé« , décrit-il.

« Quand j’ai commencé la danse, on me disait : +Si tu danses pour d’autres, tu ne vas pas faire ton propre travail+. Au contraire, c’est dans le dialogue avec d’autres écritures que j’ai pu inventer ma manière« , déroule-t-il. « J’ai compris que les sensations passées, les fantômes, pouvaient être de vrais partenaires de jeux pour inventer« .

Forever, le troisième de ses projets proposés à Avignon, se veut d’ailleurs une immersion de sept heures dans Café Müller (1978), ballet culte de la chorégraphe allemande Pina Bausch, où, dans un désordre de chaises et de tables, les corps « se chercher, se trouver et ne se trouver pas« . Pas de fantômes cette fois : seront invités sur le plateau quelques-uns des danseurs légendaires (temporairement plus à la retraite) de Pina Bausch, tels Nazareth Panadero, Helena Pikon, ou Jean-Laurent Sasportes.

Karine Perret © Agence France-Presse

29 juin 2024/par AFP
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