On ne présente plus l’artiste sévillan, immense rénovateur du flamenco ; ses grandes pièces, universelles et contemporaines au coeur desquelles le regard brûle pour le danseur, son compás absolu, ses zapateados qui laissent l’espace essoré. Ses solos purs, eux, restent rares. Ponctuels. Osés volontiers sans musique, poussés au plus près du risque de l’instant. Au cirque Romanès, le danseur baptise son solo La GATOMAQUIA o Israel Galván bailando para cuatro gatos. El gato : le chat. La Gatomaquia (La Bataille des chats): un chef-d’oeuvre burlesque de Lope de Vega. La curiosité est à vif. La langue populaire ne dit-elle pas que « danser pour quatre chats », c’est être seul avec soi-même? Or, au cirque Romanès, on n’a jamais vu d’autre animal en piste que les chats de la famille. Où Galván rejoue l’énigme d’une magistrale solitude…Gérard mayen dans dossier de presse.
Gatomaquia o Israel Galván Bailando para cuatro Gatos
CHORÉGRAPHIE ET DANSE Israel Galván
CONSEILLER ARTISTIQUE Pedro G.Romero SON Pedro LeonLa Villette dans le cadre de la saison du Théâtre de la Ville
du 15 au 27 septembre 2020
Espace Chapiteaux
Ceci dit, le spectacle s’appelle tout simplement « Gatomaquia ».