Sceneweb
  • À la une
  • Actu
  • Critiques
    • Coup de coeur
    • A voir
    • Moyen
    • Décevant
  • Interviews
  • Portraits
  • Disciplines
    • Théâtre
    • Danse
    • Opéra
    • Cirque
    • Jeune public
    • Théâtre musical
    • Marionnettes
    • Arts de la rue
    • Humour
  • Festivals
    • Tous les festivals
    • Festival d’Avignon
    • Notre Best OFF
  • Rechercher
  • Menu Menu

Hans Peter Cloos adapte Agatha de Marguerite Duras

Agenda, Paris, Théâtre

Non seulement depuis, mais également bien avant Shakespeare, la force de l’amour et ses conséquences
sont encore et toujours matière à histoires. Prenons « Agatha » : Elle – Lui – L’amour – Ils sont frère et
soeur – Le secret – L’inceste, alors la provocation …..

« L’inceste ne passe pas le seuil des maisons. Clos sur lui-même. Il se passe dans une famille, complètement
enfermé dans le ghetto de la famille. Comme pour beaucoup de gens – et je le sais, parce que j’ai eu
des frères. Plus grands. J’ai eu des frères plus grands qui avaient le désir de moi, de leur soeur, comme j’ai
eu le désir d’eux. Et ce désir a été vécu. Il n’a pas été poussé jusqu’au bout, mais il a été vécu, très violemment.

Surtout entre mon petit frère et moi. Par ailleurs, je pense que si je devais traiter ce sujet, je serais submergée par l’érotisme, par la violence érotique de l’équation de l’inceste. Je crois qu’on ne peut pas aller plus loin. « Chambre hallucinatoire » c’est l’expression pour désigner le lieu de l’inceste. Je pense que c’est Agatha (le personnage) qui a découvert l’inceste, lui ne l’aurait pas fait, il n’était pas capable de le découvrir. C’est là la force incommensurable de cette petite fille, Agatha… » dit Marguerite Duras à Jean-Luc Godard

« Dans l’inceste, il y a le tout du désir, et le tout de l’amour. Aucune passion ne peut remplacer celle de l’inceste. L’inceste, ça ne se reproduit jamais avec d’autres gens. Parce que c’est une double donnée, justement, c’est un amour et c’est la mémoire. »

Pour moi, une évidence, faire la mise en scène d’une pièce écrite il y a presque quarante ans, avec de tous jeunes comédiens, signifie faire le grand écart.

Hans Peter Cloos, décembre 2016, à Paris

AGATHA
de Marguerite Duras
Mise en scène Hans Peter Cloos
Distribution Alexandra Larangot & Florian Carove
Décor Marion Thelma
Costume Marie Pawlotsky
Lumière Nathalie Perrier
Vidéo Matti Dolleans
Musique Pygmy Johnson
Assistante Clémence Bensa
Photographies du spectacle Laurencine Lot
Durée du spectacle : 1h40

au Café de la Danse
du jeudi 7 septembre au samedi 7 octobre 2017
du mardi au vendredi à 20h30,
le samedi à 17h00 et 20h30,
le dimanche à 16h30,
relâche dimanche soir et lundi

6 septembre 2017/par Dossier de presse
Partager cette publication
  • Partager sur Facebook
  • Partager sur X
  • Partager sur WhatsApp
  • Partager sur LinkedIn
  • Partager par Mail
  • Lien vers Instagram
Vous aimerez peut-être aussi
Voyage intime dans l’œuvre de Duras
L’Odéon met à l’honneur les metteuses en scène pour sa saison 2024/2025
Aventures de la vie matérielle de Marguerite Duras par la marionnettiste Aurélie Hubeau
Les têtes d’affiche de la rentrée 2017: on vous aide à faire votre programme !
Simon GosselinDominique Blanc de retour dans La Douleur
La mort d’Axel Bogousslavsky, compagnon de route de Claude Régy
Les Imprudents : Marguerite Duras comme en plein jour
Fanny Ardant et Bertrand Marcos dans La passion suspendus de Marguerite Duras
0 réponses

Laisser un commentaire

Rejoindre la discussion?
N’hésitez pas à contribuer !

Laisser un commentaire Annuler la réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Dans le moteur de recherche, plus de 22 000 spectacles référencés

© Sceneweb | Création site et Maintenance par Limbus Studio
  • L’actualité du spectacle vivant
  • Qui sommes-nous ?
  • Newsletter
  • Politique de confidentialité
  • Signaler un abus
  • Contact
  • Politique de cookies (UE)
Faire défiler vers le haut