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Strass, plumes et paillettes: c’est cabaret à la Comédie-Française !

À la une, Coup de coeur, Les critiques, Paris, Théâtre musical
 © Brigitte Enguerand

© Brigitte Enguerand

Quelle rentrée à la Comédie-Française ! Les Damnés place Colette, Vania au Vieux-Colombier et L’interlope au Studio, un cabaret tout en finesse concocté par Serge Bagdassarian. Une ode à l’amour et à la différence.

L’Interlope est un cabaret dirigé de main de maitre par Axel (Véronique Vella), une femme au caractère bien trempé qui est parvenue à s’extraire de la vie bourgeoise à laquelle elle était promise. Nous sommes dans le Paris de l’entre-deux-guerres. Les homosexuels se réfugient clandestinement dans ces lieux de fête pour vivre librement leur sexualité, le temps d’une soirée. A L’Interlope il y a trois générations de travestis. Tristan (Michel Favory) est le doyen, Camille (Serge Bagdassarian) est l’homme mur et Pierre (Benjamin Lavernhe) est le petit jeune, l’ambitieux qui ne souhaite faire de vieux os avec toutes ses «créatures interlopes».

Serge Bagdassarian a construit une très belle histoire autour de ces quatre personnages. La pièce débute dans les loges de l’Interlope, pour se poursuivre sur la scène et dans la salle. Le public est habilement mis à contribution. Camille donne la main à un spectateur et lui chante les yeux dans les yeux, « Le Grandduc Cyrile » tandis qu’Axelle cherche du regard une femme et lui chante « Ouvre » un hommage à Suzy Solidor, la garçonne emblématique des années 30.

Cette bande met de la joie sur le plateau lorsqu’elle entonne « Avoir un bon copain » ou « Chercher la femme » le tube de Coccinelle, la grande travestie des années 50 qui a été l’une des premières à assumer son changement de sexe. Mais ne réduisons pas ce spectacle à un acte militant. Il est aussi une très belle balade poétique grâce au choix judicieux des chansons par Serge Bagdassarian. C’est émouvant lorsqu’il chante un extrait de Shéhérazade de Maurice Ravel. Cela l’est tout autant lorsque Michel Favory chante un sonnet de Shakespeare ou « Le condamné à mort » de Jean Genet. On est sorti sautillant et le cœur léger de L’Interlope, ce cabaret joyeux et humaniste de Serge Bagdassarian.

Stéphane CAPRON – www.sceneweb.fr

L’Interlope (cabaret)
de Serge Bagdassarian
Mise en scène Serge Bagdassarian
Avec
Véronique Vella
Michel Favory
Serge Bagdassarian
Benjamin Lavernhe
Durée!1h30

Studio de la Comédie-Française
Du 17 septembre 2016 au 30 octobre 2016

28 septembre 2016/par Dossier de presse
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