Sceneweb
  • À la une
  • Actu
  • Critiques
    • Coup de coeur
    • A voir
    • Moyen
    • Décevant
  • Interviews
  • Portraits
  • Disciplines
    • Théâtre
    • Danse
    • Opéra
    • Cirque
    • Jeune public
    • Théâtre musical
    • Marionnettes
    • Arts de la rue
    • Humour
  • Festivals
    • Tous les festivals
    • Festival d’Avignon
    • Notre Best OFF
  • Rechercher
  • Menu Menu

Pierre Boulez, de Barrault à Chéreau

En bref, Opéra, Théâtre

pierre-boulez-et-le-theatre-615

Le compositeur et chef d’orchestre français Pierre Boulez, 90 ans, est décédé ce mardi à Baden-Baden, en Allemagne, où il habitait, a annoncé sa famille aujourd’hui. Compositeur, chef d’orchestre, directeur d’institutions, polémiste, essayiste, pédagogue, Pierre Boulez a révolutionné la deuxième moitié du 20ème siècle. Il était aussi très proche du milieu théâtral. En 1946 il devient directeur de la musique à la Cie Renaud‑Barrault. Voilà comment il en parlait dans la revue Regards sur autrui

Mes débuts, en 1946, dans la Compagnie Renaud-Barrault furent tout à fait modestes. Le premier spectacle fut Hamlet avec une musique de scène composée par Arthur Honegger ; le deuxième comportait la pantomime Baptiste, tirée des Enfants du Paradis sur une partition écrite par Kosma. Arthur Honegger me recommanda à Jean-Louis Barrault, car j’avais appris à jouer d’un instrument électronique appelé ondes Martenot — instrument avec des possibilités de caméléon, pour lequel le compositeur avait écrit quelques moments destinés à souligner l’action de Hamlet. Instrument accompagné de percussion — jouée par Maurice Jarre. Ceci était la solution économique, car deux musiciens n’étaient pas une charge excessive pour la jeune Compagnie, les fanfares pour cuivres signalant divers épisodes ayant été enregistrés par Honegger lui-même. La même solution, ondes Martenot et percussion, fut adoptée pour Baptiste, deux pianos s’y ajoutant, le tout sous la direction de Joseph Kosma lui-même. J’avais donc la charge, pas très lourde à vrai dire, de m’occuper des diverses musiques commandées pour les spectacles à des compositeurs très divers, et surtout, une fois écrites, de les adapter aux modifications de la mise en scène intervenues au cours des répétitions. Barrault, en effet, proposait aux compositeurs les moments devant être soulignés par le son ; quelquefois les auteurs avaient eux-mêmes des idées très précises comme Claudel demandant à Honegger de lui trouver quelque invention musicale pour illustrer la « bouilloire céleste » qu’on trouve à la fin du Partage de midi…

Au milieu des années 1960, la critique des institutions et la nécessité de leur réforme conduisent Pierre Boulez à travailler avec Jean Vilar et Maurice Béjart à un projet de réforme de l’Opéra de Paris – abandonné par Vilar en 1968. Après Parsifal et Tristan, qu’il dirige en Allemagne et au Japon, la fin des années 1970 est marquée par ses collaborations avec Patrice Chéreau : la Tétralogie du centenaire, puis Lulu en 1979 à l’Opéra de Paris. Pierre Boulez dirige ensuite deux productions mises en scène par Peter Stein – Pelléas et Mélisande de Debussy et Moïse et Aaron de Schönberg –, ainsi qu’un triptyque Falla-Stravinski-Schönberg mis en scène par Klaus Michael Grüber, avant de retrouver Patrice Chéreau en 2007 pour De la maison des morts de Janáček.

6 janvier 2016/par Dossier de presse
Partager cette publication
  • Partager sur Facebook
  • Partager sur X
  • Partager sur WhatsApp
  • Partager sur LinkedIn
  • Partager par Mail
  • Lien vers Instagram
Vous aimerez peut-être aussi
Une exposition Patrice Chéreau au Palais Garnier
Stanislas Roquette dans Artaud-Barrault
L’harmattan édite Les visages et les corps de Patrice Chéreau
Le théâtre de Jean Genet est-il toujours sulfureux ?
Patrice Chéreau investit le Louvre: « un musée n’est pas un cimetière, c’est le lieu de la vie et il peut être traversé par l’art vivant »
Pascal Greggory : « Gamin, dans ma chambre, déguisé en Jackie Kennedy à l’enterrement de son mari, je me suis dis que j’allais faire ce métier »
Philippe Calvario dans Les Visages et les Corps de Patrice Chéreau
L’empreinte éternelle de Patrice Chéreau
1 réponse
  1. orenkomp.ru
    orenkomp.ru dit :
    20 janvier 2016 à 7 h 34 min

    Starting in the 1950s, Boulez organized an avant-garde music series that Barrault backed at the Theatre Marigny. Boulez both composed

    Répondre

Laisser un commentaire

Rejoindre la discussion?
N’hésitez pas à contribuer !

Laisser un commentaire Annuler la réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Dans le moteur de recherche, plus de 22 000 spectacles référencés

© Sceneweb | Création site et Maintenance par Limbus Studio
  • L’actualité du spectacle vivant
  • Qui sommes-nous ?
  • Newsletter
  • Politique de confidentialité
  • Signaler un abus
  • Contact
  • Politique de cookies (UE)
Faire défiler vers le haut