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La fin de l’homme rouge : belle contemplation entre idéal et regrets

A voir, Les critiques, Paris, Théâtre

Stéphanie Loïk se plonge dans l’œuvre de l’auteure Biélorusse Svetlana Alexeievitch, Prix Nobel de Littérature. Son adaptation de La Fin de l’homme rouge, dernier roman d’Alexeievtich, créée avec un groupe de jeunes comédiens en 2015 est de retour en ce début d’année à l’Atalante.

Habituée aux écritures contemporaines, Stéphanie Loïk adapte et met en scène une nouvelle fois un texte de Svetlana Alexeievitch : La Fin de l’homme rouge, roman paru en 2013. Le texte, splendide, raconte le « temps du désenchantement » succédant à la Russie post-soviétique. Assemblés à partir d’interviews, les mots sont empreints de force, d’authenticité et de pudeur. Svetlana Alexeievitch dresse ici le portrait de l’ « homo sovieticus », produit de la culture socialiste, toujours vivace, 20 ans après la pérestroïka.

Quelle forme donner à ce texte non-théâtral ? Stéphanie Loïk fait des 9 comédiens quasiment un seul corps. Dans la première partie du spectacle, l’une semble l’héroïne et dans la seconde partie, toutes les femmes sont une même mère et les garçons la jeunesse du pays ; ils partagent une unique âme, soviétique. Formant un groupe compact, ils ne sont qu’un, dignes descendants du communisme, des hommes et des femmes dont l’unité et le partage – même imposé – est désormais marqué dans les gènes.

S’inscrivant dans un temps long – presque trois heures –, cette version théâtrale de la Fin de l’homme rouge est un voyage, une contemplation où l’on plonge dans les rêves et les cauchemars de celles et ceux qui vivent la Russie d’aujourd’hui, qui respirent ses sentiments, à la fois proches et loin des considérations politiques passées et futures : toutes les voix se font entendre. La lenteur des gestes des comédiens et l’élocution soignée à la syllabe près achèvent de reproduire dans le cœur du spectateur ce sentiment contradictoire, entre désir d’une vie paisible et idéal d’une grande nation perdue.

Hadrien VOLLE – www.sceneweb.fr

La fin de l’homme rouge ou le temps du désenchantement
D’après Svetlana Alexievitch
Traduction Sophie Benech, Publié aux Editions Actes Sud
Adaptation et mise en scène: Stéphanie Loïk
Avec
Nadja Bourgeois, Heidi-Eva Clavier, Lucile Chevalier, Véra Ermakova-Kouznetsov, Marie-Caroline Le Garrec, Adrien Guiton, Martin Karmann, Abdel-Rahym Madi, Jérémy Petit
Création lumières: Gérard Gillot
Création musicale, Chef de Choeur: Jacques Labarrière
Création costumes : Mina Ly
Préparation et chants russes: Véra Ermakova
Coproduction : Théâtre du Labrador, Anis Gras/Le lieu de l’autre, avec l’aide à la production du CG 94, avec la participation artistique du Jeune Théâtre National, avec le soutien du Fonds d’Insertion pour les Jeunes Artistes Dramatiques, DRAC, et Région Provence-Alpes-Côte d’Azur, En partenariat avec Le Studio – Ecole Supérieure de Comédiens par l’Alternance (ESCA), avec la participation artistique du Fonds d’Insertion PSPBB/ESAD
Coréalisation : Atalante, Anis Gras/Le lieu de l’autre
Le Théâtre du Labrador est conventionné par la DRAC Ile-de-France.
Durée estimée du spectacle: 1 heures 45 mn.

L’Atalante
Du 6 janvier au 3 février 2019
lundi, jeudi et samedi à 19h00
mercredi et vendredi à 20h30
dimanche à 17h45
Relâches exceptionnelles mercredi 30, jeudi 31 janvier
et vendredi 1er février 2019

13 novembre 2015/par Hadrien Volle
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