C’est l’histoire d’Izrar, une femme active et citadine qui suite à la mort de sa plante, va reconsidérer ses valeurs fondamentales.
Tout commence par un accident. Izrar a reçu une plante verte en cadeau. Mais pour cette femme, qui n’a jamais habité ailleurs qu’en ville et ne connaît rien à la vie végétale, la jolie plante, réputée increvable, ne devient rien d’autre qu’un objet de déco dans son appartement. Aux prises avec son quotidien, Izrar l’oublie dans un coin de son salon, négligeant de l’arroser et la laissant mourir à petit feu.
4 ans après les faits, Izrar mène l’enquête. Comment en est-elle arrivée à négliger cette plante devant laquelle elle passait pourtant tous les jours ? Accompagnée de son voisin Travik, un brin envahissant, Izrar décortique la situation. Elle nous raconte son histoire mais ne cesse de se faire interrompre par les passages réguliers de son propriétaire, Hermano, qui a pris l’habitude de rentrer sans prévenir.
Jardin rend un hommage plein de tendresse aux codes narratifs des dramédies contemporaines, que la scène convoque pour mieux les détourner. Entre passages chantés, matériaux sonores et dialogues percutants, remplis d’humour et d’originalité, l’écriture ciselée d’Amel Benaïssa et Mathurin Meslay façonne une création hybride, rythmée, portée par un groupe d’interprètes magnifiquement complices. Très proches du public, iels y incarnent le quotidien, les doutes et les rêves de trois personnages résolument d’aujourd’hui dans une succession de scènes loufoques qui, peu à peu, glissent vers des situations plus intimes, touchantes et universelles.
Partant de sa propre existence de pure citadine issue de la banlieue et coupée de la nature, Amel Benaïssa imagine une aventure ancrée dans notre présent, qui interroge nos rapports intimes et ambivalents au monde végétal. À travers le funeste destin d’une plante verte, sa mise en scène invite nos regards à s’ouvrir sur cette part oubliée du vivant, cachée sous le béton des villes. Comment redéfinir notre place, notre impact et notre manière d’être en relation en tant qu’être humain·es au sein de l’écosystème? Quel soin pouvons-nous nous apporter mutuellement?
Du déni à la prise de conscience, Jardin questionne le soin et l’attention que les humain·es peuvent s’apporter entre elleux, dans un environnement citadin.
Une fiction aussi drôle que poétique, plus que jamais d’actualité.
JARDIN, à un moment donné, je me suis sentie concernée
Mise en scène Amel BenaïssaAssistante à la mise en scène Alizée Gaie
Écriture Amel Benaïssa et Mathurin Meslay
Avec Amel Benaïssa, Mathurin Meslay et Achille Ridolfi
Costumes Solène Valentin
Lumière Lionel Ueberschlag
Musique et son Loup Mormont
Scénographie Hélène Beutin et Marie Menzaghi
Dramaturgie Sarah Seignobosc
Soutien construction décor Nicolas Chuard
Avec le soutien de Mars – Mons Arts de la Scène, du CED (Centre des écritures Dramatiques Wallonie-Bruxelles), la SACD et La Fabrique de Théâtre
Remerciements La Compagnie [e]Utopia et Armel Roussel, Gaspar Audouin, tous les membres de la Wander Structure : Anna Czapski, Céline Estenne, Sophie Guisset, Lorette Moreau, Clara Thomine, Boryana Todorova et Salomé Richard ; Conso, Héloïse Ravet, Florence Minder, Gilles De Voghel, Mathis Bois, Laurent Micheli, Nina Lombardo, Mami Kitagawa, Camille Tauvel, Selma Alaoui, Wassila Benaïssa, François Gillerot, L’équipe de Casco 1 : Lucile Charnier, Gaspard Dadelson, Clément Goethals, Camille Lefèvre, Lara Persain et Anna Solomin ; Nicolas Sanchez, In Limbo, la Collective Crabe, Marion Galisson, Didier Daïen, Émilie Maquest, Nicolas Chuard, Clemence Jussaume, Eugenie Obolensky, Eline Schumacher, Gaspard Audouin, La FACT, La Monnaie, La souplothèque, Zonnklopper
Création en 2023 – Projet produit par le Théâtre Varia
du 13 au 15 décembre2025
Plateaux Sauvages, Paris
dans le cadre du festival Impatience



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