La Scène nationale de l’Essonne installe dans son hall un espace artistique et culturel dédié aux enfants de 0 à 6 ans et aux parents. L’accueil y sera libre et gratuit, sans réservation.
Basée à Évry-Courcouronnes, au théâtre de l’Agora mais aussi à Ris-Orangis, au centre culturel Robert Desnos, la Scène nationale de l’Essonne porte un projet singulier pour s’adapter à un territoire qui concentre à lui seul tous les enjeux de la société de demain.
Au théâtre de l’Agora à Évry-Courcouronnes, au sein d’un centre commercial, elle fait le choix de s’ancrer dans une ville dont la moyenne d’âge est de 29 ans, avec la présence forte d’une jeunesse et d’une population étudiante, mais aussi de familles monoparentales, où sont représentées environ 130 communautés culturelles.
Elle lancera dans cet objectif un temps fort autour du théâtre culinaire dès la saison 2025/2026.
Son rayonnement départemental nécessite qu’elle s’adresse ainsi à toutes ces composantes de la population et de faire, grâce à l’art et la culture, le lieu commun de tous les imaginaires. Sa programmation met ainsi en valeur la rencontre des cultures diasporiques avec la culture majoritaire, le dialogue des cultures traditionnelles et contemporaines, l’intergénérationnel.
Ses actions s’orientent notamment d’abord et avant tout en direction de la jeunesse.
De mai à juin 2025, elle présentera plusieurs projets menés depuis deux ans avec des artistes et des jeunes de l’Essonne regroupés autour d’un temps fort intitulé No(s) Future(s) ?! ou comment le futur n’est possible qu’au pluriel.
Plus de deux cents jeunes participeront à cet événement, grâce notamment au projet des Récits de jeunesse, initiative collaborative de la Scène nationale de l’Essonne, du label Jeunes Textes en Liberté, et huit partenaires culturels de l’Essonne, visant à offrir aux jeunes du département la possibilité d’écrire les récits collectifs de leur génération. Le projet verra sa restitution finale en juillet 2025 au Festival d’Avignon. Il a été copiloté par Jeunes textes en liberté, fondé il y a dix ans par l’autrice Penda Diouf et le metteur en scène Anthony Thibault pour promouvoir l’émergence des auteur.rice.s dramatiques et favoriser l’émergence d’une meilleure diversité des narrations sur les scènes théâtrales.
La Scène nationale de l’Essonne consacre près de 300 000 euros par an à l’éducation artistique et culturelle autour du programme « Fair.e école ». Par ce travail, elle souhaite permettre à chaque enfant d’être accompagné de la petite enfance jusqu’à l’âge adulte au moyen de l’art et de la culture. Un dispositif qui permet de prendre en compte l’expérience sensible dans l’apprentissage des savoirs et de déplacer les imaginaires.
Le respect du corps et des cultures d’éducation liées au corps et au sensible sont ainsi particulièrement appréhendées. C’est pourquoi la Scène nationale a souhaité développer la petite Scène, espace sensible dédié à la découverte du corps et de l’autre, par l’art.
Pour fêter ce lancement, une journée d’inauguration officielle le vendredi 24 janvier mais également une journée dédiée aux professionnel·les de la petite enfance et du spectacle jeune public le samedi 25 janvier.
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