Sceneweb
  • À la une
  • Actu
  • Critiques
    • Coup de coeur
    • A voir
    • Moyen
    • Décevant
  • Interviews
  • Portraits
  • Disciplines
    • Théâtre
    • Danse
    • Opéra
    • Cirque
    • Jeune public
    • Théâtre musical
    • Marionnettes
    • Arts de la rue
    • Humour
  • Festivals
    • Tous les festivals
    • Festival d’Avignon
    • Notre Best OFF
  • Rechercher
  • Menu Menu

Que veut dire Castorf avec sa Dame aux camélias ?

Agenda, En bref, Paris, Théâtre

@ Alain Fonteray

Ceci n’est pas vraiment une critique, car nous avons déserté la salle de l’Odéon lors de la première de la Dame aux camélias. Passé la première partie du spectacle, une heure trente, il nous était difficile de rester pour la deuxième partie qui dure près de deux heures. Le metteur en scène allemand livre sa première mise en scène en français. Il s’est emparé du roman de Dumas fils pour en faire un spectacle collage dans la plus pure tradition du théâtre allemand des années 70. On y retrouve des textes érotiques de Georges Bataille et des extraits de La Mission de Heiner Müller. L’action se déroule dans deux lieux, une maison dans un quartier pauvre (on apprend que c’est une favela) et un bordel classe, chic et design. Le décor tourne et les comédiens évoluent de l’un à l’autre. Castorf demande beaucoup aux comédiens. Il enferme pendant une demi-heure trois comédiennes (dont Jeanne Balibar) dans une cage à poule et elles simulent l’orgasme en continu. Vladislav Galard passe la moitié de la première partie travesti et à moitié nu. Jean-Damien Barbin crache du porridge. On crie, on gémit dans ce matériau théâtral. Mais pourquoi ? Ce n’est pas très subversif, pas très érotique. Alors libre à vous de nous livrer vos explications, votre analyse…

Stéphane CAPRON – www.sceneweb.fr

La Dame aux camélias

à partir de l’œuvre d’Alexandre Dumas fils

de La Mission de Heiner Müller et de Histoire de l’oeil de Georges Bataille

mise en scène Frank Castorf

La Dame aux camélias / 7 janvier > 4 février 2012 2

dramaturgie

Maurici Farré

décor

Aleksandar Denić

costumes

Adriana Braga

musique

Sir Henry

avec

Jeanne Balibar, Jean-Damien Barbin, Vladislav Galard, Sir Henry, Anabel Lopez, Ruth Rosenfeld, Claire Sermonne

production Odéon-Théâtre de l’Europe, Théâtre National de la Communauté Française de Belgique

Théâtre de l’Odéon-6e

7 janvier – 4 février 2012

Horaires du mardi au samedi à 20h, le dimanche à 15h

relâche le lundi

8 janvier 2012/par Stéphane Capron
Partager cette publication
  • Partager sur Facebook
  • Partager sur X
  • Partager sur WhatsApp
  • Partager sur LinkedIn
  • Partager par Mail
  • Lien vers Instagram
4 réponses
  1. Wael
    Wael dit :
    8 janvier 2012 à 13 h 10 min

    Il arrive parfois de tomber malencontreusement sur des pièces de mauvaise qualité. Si vous cherchez les ordures et creusez sans fin jusqu’à arriver a toucher le fond de la poubelle poussez un peu votre effort et creusez encore un peu : vous trouverez peut être dessous La Dame au Camelia de Frank Castorf. Cette pièce est grossière, vulgaire et incompréhensible. Elle représente en elle seule l’apogée des dérives malsaines de l’art contemporain consistant a mettre l’accent sur des éléments choquants et crus a répétitions pour transmettre un soi disant message qui se perd totalement en route. Et quand on pense que cette pièce est chaudement recommandée par Telerama, Arte et j’en passe. L’arnaque du siècle.

    Répondre
  2. sOlenn, fabriqueuse de drames
    sOlenn, fabriqueuse de drames dit :
    8 janvier 2012 à 18 h 33 min

    CAtaSTORF ou Des glaïeuls pour La dame aux camélias.
    http://solenndenis.wordpress.com/2012/01/08/catastorf/

    Répondre
  3. moullan
    moullan dit :
    11 janvier 2012 à 12 h 39 min

    la réécriture scénique des classiques a ceci d’excitant qu’elle oblige le spectateur à des contorsions d’équilibriste. Encore faut il que la distance prise avec l’œuvre ait du sens. Ici Castorf n’en donne aucun. Il s’éloigne de Marguerite avec une volonté provocatrice avérée mais stérile. Tout n’est que surenchère et quel ennui pour un équilibriste de comprendre qu’il est au ras du sol !

    Répondre
  4. mister k
    mister k dit :
    14 janvier 2012 à 15 h 50 min

    Vraiment très étonnant. Que pensez de ce spectacle ? La photographie de Berlusconi et de Kadafi est glaçante sur la destinée de ces deux personnes qui étaient des guignols en place il y a encore quelques semaines. Parlant de guignol, et même de grand guignol -le metteur en scène voulait-il nous ramener à l’époque du boulevard du crime – c’est un spectacle sans saveur dont je n’ai vu ou subi que la première partie et trente minutes de la seconde. Grand couteau, plagiat d’un film avec l’assassinat dans une douche, Alexandre Dumas le grand cuisinier auteur d’un dictionnaire de la cuisine, les prostituées dans une cage à poules un peu facile. Le spectacle me faisait plus penser à l’installation d’un des pavillons de la dernière biennale d’art de Venise en 2011. Le jeu des acteurs est très bon, la scène de la vidéo un grand et beau moment. A part ceci, qu’en pensez? Et c’est dommage de ne rien en penser et de rester insensible à cette dame sans fleur ni couronne… .

    Répondre

Laisser un commentaire

Rejoindre la discussion?
N’hésitez pas à contribuer !

Laisser un commentaire Annuler la réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Dans le moteur de recherche, plus de 22 000 spectacles référencés

© Sceneweb | Création site et Maintenance par Limbus Studio
  • L’actualité du spectacle vivant
  • Qui sommes-nous ?
  • Newsletter
  • Politique de confidentialité
  • Signaler un abus
  • Contact
  • Politique de cookies (UE)
Faire défiler vers le haut