Rima Abdul Malak, la ministre de la culture vient de lancer un programme intitulé « La relève » avec l’association d’aide à l’entrepreneuriat Les Déterminé. Il est destiné à 101 personnes âgées de 25 à 40 ans venant des 101 départements français pour renouveler les profils dans les métiers de la culture.
« Il y a un manque de diversité dans nos directions d’institution ». C’est le constat de la ministre Rima Abdul Malak, qui fait référence aux théâtres nationaux, centres dramatiques nationaux, centres chorégraphiques, les orchestres nationaux en région, etc. « Force est de constater qu’on a une crise des vocations » a-t-elle expliqué lors de la confénrece de presse du lancement de la Relève. Il y a « des personnes qui ne veulent plus » diriger des institutions, « des personnes (…) capables mais qui ne veulent pas candidater » et « tout un tas d’autres qui ne se posent même pas la question » , a poursuivi le ministre. Ainsi la procédure de candidature pour le CDN d’Orléans va être prolongée. D’où l’idée de « créer un programme dédié pour former, accompagner, mentorer, susciter l’envie ».
Le programme, intitulé La relève, est destiné à 101 personnes âgées de 25 à 40 ans, dont la sélection n’est pas encore bouclée, venant des 101 départements français. Elles bénéficieront, à partir de septembre 2024, d’une formation continue, certifiante, proposée par Sciences Po, de 300 heures sur 18 mois. Elles feront également l’objet d’un mentorat individualisé, assuré par des professionnels de la culture : directeurs de lieux culturels dans les champs du spectacle vivant et des arts visuels. Et aura des expériences professionnelles en immersion dans un lieu culturel.
Ce vivier aura été repéré par l’association d’aide à l’entrepreneuriat Les Déterminés, ancrée « dans les quartiers prioritaires de la ville et les zones rurales à revitaliser ». Il faudra « identifier (…) tous ces talents qui sont (…) parfois dans des angles morts des dispositifs », selon son président Moussa Camara. L’association assurera aussi la coordination du mentorat.
La ministre a précisé qu’elle entendait par diversité « la couleur de peau, l’origine sociale, géographique, des personnes qui ont grandi en milieu rural (…), des personnes en situation de handicap ».
Ce renouvellement des profils dans les métiers de la culture, doit, à terme, dans dix à 20 ans, permettre de « diversifier les nominations des futurs dirigeants d’établissements ».
En parallèle, le ministère de la Culture procède à « une identification des postes qui vont évoluer dans les années qui viennent ».
A été attribué un budget « d’un million d’euros », selon le ministre, comprenant notamment la formation à Sciences Po et « les frais augmentés à ce stade », at-elle dit, augmentant que seront assurés « les prises en charge (logement) pour ceux qui viennent de loin ».
Karine Perret © Agence France-Presse
La ministre a précisé qu’elle entendait par diversité « la couleur de peau, l’origine sociale, géographique, des personnes qui ont grandi en milieu rural (…), des personnes en situation de handicap ».
C’est illégal, ça s’appelle de la discrimination, mais c’est pas grave, c’est de la « bonne » discrimination ça 😀
C’est lunaire…
Le concours de conservateur de musée, c’est chaque année,700 candidats pour 40 places …
C’est aussi 2 années de prépa pour espérer réussir..,.
Les malheureux candidats qui vont se faire griller par les pistonnés de la ministre apprécieront