Karim Barras dans Ce que j’appelle oubli de Laurent Mauvignier

Karim Barras photo Luc Roux

Ce que j’appelle oubli est un récit de Laurent Mauvignier, publié en 2011 par les Éditions de Minuit. Il prend appui sur un fait divers survenu à Lyon en 2009, lorsque des vigiles d’un supermarché avaient battu à mort un jeune SDF qu’ils avaient surpris en train de voler une canette de bière.

Une seule phrase, semblable à une déferlante écumante, ramène sur la plage du présent les épaves d’une vie disloquée. Car ce n’est pas un cri que Laurent Mauvignier fait entendre, mais au contraire son impossibilité. Méditation sur ce qu’est une méditation, sur l’impossibilité du souvenir, sur l’impossibilité d’expliquer, Ce que j’appelle oubli est aussi une méditation sur ce qu’est la mouvement – et donc sur le corps qui le soutient.

Ce que j’appelle oubli
Un spectacle de David Strosberg
texte Laurent Mauvignier
mise en scène David Strosberg
Avec Karim Barras
scénographie et lumières Michiel Van Cauwelaert
costume Emilie Jonet

COPRODUCTION Central, avec l’aide de la Fédération Wallonie-Bruxelles, Administration générale de la Culture, Service général de la création artistique, Direction du Théâtre, Commission des Arts Vivants. Avec le soutien du Théâtre des Martyrs et du Festival les Zebrures d’Automne.

Festival les Zebrures à Limoges
Espace Noriac
23 et 24 septembre 2023