Pièce de 2011 devenue culte, (M)imosa réunit à l’invitation de Trajal Harrell, les chorégraphes Marlene Monteiro Freitas, François Chaignaud et Cecilia Bengolea. Faisant plus que jamais figure de manifeste queer, le voguing comme la post-modern dance y deviennent, sous nos yeux, matière à réflexion pour une extase partagée.
Elle est née en Argentine, lui en France. Formée chez Mathilde Monnier, elle a travaillé pour Claudia Triozzi, Mark Tompkins, Yves-Noël Genod ou encore Alain Buffard. Lui a dansé pour Emmanuelle Huynh, Gilles Jobin, Tiago Guedes et Boris Charmatz, dont il a notamment suivi le projet d’une école nomade et éphémère, Bocal. C’est en 2005 que Cecilia Bengolea et François Chaignaud se rencontrent. Depuis, leur dialogue a nourri de nombreux échanges et expérimentations et donné lieu à la création de trois pièces nées du désir d’articuler l’art à la réalité. Leur écriture s’inscrit au plus près de l’expérience, dans une sorte de phénoménologie de l’intensité. Après une première création commune Pâquerette (2005-2008), Sylphides, présenté en 2009 au Festival d’Avignon, place les corps sous vide dans une enveloppe de latex et suspend les fonctions vitales à leur minimum, entre anéantissement et mutation. En 2010, Castor et Pollux réunit techniciens et danseurs par le biais d’élingues et de poulies pour rejouer le mythe tragique des deux jumeaux. Parallèlement, Cecilia Bengolea et François Chaignaud s’engagent dans de nombreuses collaborations, notamment avec Suzanne Bodak pour Danses libres, Marlene Monteira Freitas et Trajal Harrell pour (M)IMOSA.
Née au Cap Vert où elle a cofondé une troupe de danse et collaboré avec le musicien Vasco Martins, Marlene Monteiro Freitas, après des études de danse à Lisbonne et à Bruxelles (P.A.R.T.S.), travaille avec Loïc Touzé, Emmanuelle Huynh, Tânia Carvalho et Boris Charmatz. Elle a dernièrement créé Guintche (2010), A Seriedade do Animal (2009-2010), Uns e Outros (2008), A Improbabilidade da Certeza (2006), des pièces dont le dénominateur commun est l’ouverture, l’impureté et l’intensité.
Le travail de Trajal Harrell est présenté à New York, Berlin, Bruxelles, Mexico, Angers, Vanves, Amsterdam, Zagreb, San Francisco… Depuis dix ans, son travail chorégraphique confronte les esthétiques du voguing et de la danse post-moderne. En 2009, il crée sa pièce Twenty Looks or Paris is Burning at The Judson Church (S) au New Museum de New York. D’après dossier de presse du Festival d’Avignon 2011.
Plus d’informations : www.vlovajobpru.blogspot.com
(M)IMOSA
TWENTY LOOKS OR PARIS IS BURNING AT THE JUDSON CHURCH (M)
conception et interprétation de Cecilia Bengolea, François Chaignaud, Trajal Harrell, Marlene Monteiro Freitas
lumière Yannick Fouassier
production VLOVAJOB PRU
coproduction Le Quartz Scène nationale de Brest, Théâtre national de Chaillot (Paris), Centre de développement chorégraphique-Toulouse, The Kitchen (New York), Bomba Suicida, FUSED French
US Exchange in Dance
avec le soutien de La Ménagerie de Verre-Paris, des Laboratoires d’Aubervilliers et du Lower Manhattan Cultural Council
durée 1h20 – création 2011
29 Novembre au 3 Décembre 2023
CND hors les murs / Théâtre du Fil de l’eau
Festival d’automne 2023
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