Sceneweb
  • À la une
  • Actu
  • Critiques
    • Coup de coeur
    • A voir
    • Moyen
    • Décevant
  • Interviews
  • Portraits
  • Disciplines
    • Théâtre
    • Danse
    • Opéra
    • Cirque
    • Jeune public
    • Théâtre musical
    • Marionnettes
    • Arts de la rue
    • Humour
  • Festivals
    • Tous les festivals
    • Festival d’Avignon
    • Notre Best OFF
  • Rechercher
  • Menu Menu

Le Beau Monde remporte le prix du jury du Festival Impatience 2022

À la une, Actu, Paris, Théâtre

photo Mohamed Charara

Le jury de la 14e édition du festival Impatience s’est réuni hier soir après avoir vu les neuf spectacles sélectionnés. Le Beau Monde, création collective de Arthur Amard, Rémi Fortin, Blanche Ripoche reçoit le prix du Jury. Sola gratia écrit et mis en scène par Yacine Sif El Islam reçoit le prix du public. Koulounisation écrit et mis en scène par Salim Djaferi reçoit le prix lycéen et le prix SACD.

Quelles traces restera-t-il de notre civilisation et de notre quotidien quand le temps aura fait son travail ? Le Beau Monde répond à cette question avec un inventaire touchant et drôle. En imaginant un rituel insolite qui se déroulerait tous les soixante ans, dans un futur indéterminé, avec pour objectif de transmettre ce que la mémoire a gardé du XXIe siècle, Rémi Fortin, Blanche Ripoche et Arthur Amard proposent une sorte d’inventaire où notre monde se dessine en pointillés. Pas sous les traits d’un récit historique mais sous ceux, autrement poétiques, d’un ensemble de gestes, habitudes, rituels, usages, si communs aujourd’hui qu’on ne les questionne pas mais qui semblent étonnants aux yeux de nos lointains descendants.

Du traumatisme d’une agression homophobe, Yacine Sif El Islam fait un puissant monologue, pour une plongée à rebours dans les souvenirs d’une vie marquée trop souvent par l’intolérance. Au départ, il y a un fait divers, une agression homophobe comme on en voit trop souvent passer dans la presse quotidienne ou sur les réseaux sociaux : deux hommes insultés et agressés en pleine rue parce qu’ils forment un couple. Yacine Sif El Islam a la joue tranchée et son compagnon Benjamin Yousfi un couteau planté dans le dos. Comment survivre à la peur, la douleur et la colère ?

Le premier spectacle personnel de Salim Djaferi, Koulounisation, aborde le passé franco-algérien sous la forme d’une enquête sur les mots de la colonisation. Une recherche passionnante, portée par le désir d’inventer une forme singulière de théâtre documentaire, qui perd toutefois un peu de sa force lorsqu’elle s’aventure trop dans l’intime.

La 14e édition du Festival Impatience s’est déroulée du 6 au 15 décembre 2022. Elle est organisée par Le CENTQUATRE-PARIS, le Théâtre de Chelles, le Jeune Théâtre National, le TLA – scène conventionnée d’intérêt national à Tremblay-en-France, Les Plateaux Sauvages, le Théâtre 13 et le Théâtre de Sartrouville et des Yvelines – Centre dramatique national, en partenariat avec Télérama.

La liste des spectacles qui étaient en lice

Ainsi passe la gloire du monde
d’après une écriture collective,
mis en scène par Lara Marcou & Marc Vittecoq

Chute(s), un dernier souvenir sonore
écrit par Rémy Bouchinet,
mis en scène par Romain Gneouchev

J’aurais mieux fait d’utiliser une hache
écrit et mis en scène par le Collectif Mind The Gap

Koulounisation
écrit et mis en scène par Salim Djaferi

Le Beau Monde
création collective sur une idée originale de Rémi Fortin

Les dévorantes
écrit et mis en scène par Sarah Espour

Mawda, ça veut dire tendresse
écrit et mis en scène par Marie-Aurore d’awans et Pauline Beugnies

Seuil
écrit par Marilyn Mattei,
mis en scène par Pierre Cuq

Sola gratia
écrit et mis en scène par Yacine Sif El Islam

Sous influence
écrit par Nina Negri, Marion Stoufflet, Laura Den Hondt,
mis en scène par Nina Negri

16 décembre 2022/par Dossier de presse
Partager cette publication
  • Partager sur Facebook
  • Partager sur X
  • Partager sur WhatsApp
  • Partager sur LinkedIn
  • Partager par Mail
  • Lien vers Instagram
Vous aimerez peut-être aussi
Eric MirandaFrédéric Sonntag sur les traces du Petit Poucet
Les projets retenus pour le Festival Impatience 2021
Le palmarès du festival Impatience 2023
Villa Dolorosa : Les Trois Sœurs à gros traits
Simon Gauchet crée La Grande Marée au Théâtre de la Bastille Les flux et les reflux de La Grande Marée
Pierre PlanchenaultLe millefeuille historique de Tony Kushner
Violence forest de Nina Negri
Ubu, c’est sportif avec Olivier Martin-Salvan !
0 réponses

Laisser un commentaire

Rejoindre la discussion?
N’hésitez pas à contribuer !

Laisser un commentaire Annuler la réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Dans le moteur de recherche, plus de 22 000 spectacles référencés

© Sceneweb | Création site et Maintenance par Limbus Studio
  • L’actualité du spectacle vivant
  • Qui sommes-nous ?
  • Newsletter
  • Politique de confidentialité
  • Signaler un abus
  • Contact
  • Politique de cookies (UE)
Faire défiler vers le haut