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Cantat réveille Sophocle

Agenda, Brest, Festival d'Avignon, Les critiques, Lyon, Moyen, Nanterre, Nantes, Reims, Théâtre

Antigone @ Christophe Raynaud de Lage

Des femmes de Wajdi Mouawad, dont la création a eu lieu à Cenon, arrive à Avignon alors que la polémique du printemps s’est apaisée. Bertrand Cantat ne participe pas aux représentations avignonnaises, il faudra attendre la tournée pour le voir chanter le Chœur de ces tragédies grecques. Le québécois Wajdi Mouawad s’est donc lancé dans l’intégrale de Sophocle, en débutant son long travail par les pièces dont les héros sont des femmes. Les trachinennes, Antigone et Electre. S’il est vrai que Bertrand Cantat n’est pas la personne idéale pour parler des femmes, d’ailleurs beaucoup de spectateurs boycottent le spectacle, sa présence est tout de même une riche idée du metteur en scène. « Je voulais une folie, la transe, dit Mouawad. Je l’ai eu en écoutant Nirvana. Je me suis accroché au plafond. Le rock c’est vaste. C’est là que je me suis dis qu’il fallait quelqu’un comme Bertrand Cantat dans le spectacle. Et tout le projet a pris sa forme puissante. J’ai ainsi trouvé comment traduite le choeur».  La voix rauque et chaude de Cantat, ses accords de guitares rugueux et mélodiques donnent une vraie dimension à la pièce, et à la magnifique traduction du poète Robert Dabreux.  « Je ne m’attendais pas à une langue aussi déployée », dit Wajdi Mouawad. Elle est effectivement très belle, bien ciselée.

Mais alors pourquoi le spectacle de Wajdi Mouawad est-il donné dans la carrière Boulbon ? Car il ne l’utilise pas. Il a installé son dispositif au centre : un plateau ovale, entouré de rails avec au fond un énorme rideau. On dirait une scène de music-hall. Dommage de ne pas avoir travaillé la mise en scène pour ce lieu magnifique. S’il n’y avait pas les intermèdes musicaux de Cantat, le spectacle serait très lisse, sage et statique.

Stéphane CAPRON – www.sceneweb.fr – résumé des Trachiniennes

Plus d’informations : www.wajdimouawad.fr

DES FEMMES

LES TRACHINIENNES, ANTIGONE, ÉLECTRE

de Sophocle                                                           

mise en scène Wajdi Mouawad

traduction Robert Davreu

assistanat à la mise en scène Alain Roy

conseil artistique François Ismert

scénographie Emmanuel Clolus

musique composée par Bertrand Cantat, Bernard Falaise, Pascal Humbert, Alexander MacSween

lumière Éric Champoux

son Michel Maurer

costumes Isabelle Larivière

maquillage et coiffure Angelo Barsetti

avec Pierre Ascaride, Olivier Constant, Sylvie Drapeau, Bernard Falaise, Charlotte Farcet, Raoul Fernandez, Pascal Humbert, Patrick Le Mauff, Sara Llorca, Alexander MacSween, Marie-Ève Perron, Emmanuel Schwartz

production Au Carré de l’Hypoténuse (France), Abé Carré Cé Carré (Québec)

coproduction Festival d’Avignon, Théâtre français du Centre national des Arts (Ottawa), Théâtre Nanterre-Amandiers Centre dramatique national, Célestins Théâtre de Lyon, Théâtres départementaux de la Réunion, Mons 2015 Capitale européenne de la Culture, Théâtre royal de Namur, Le Manège Mons Centre dramatique, Le Grand T Scène conventionnée Loire-Atlantique (Nantes), Comédie de Genève Centre dramatique, Maison de la Culture de Bourges Scène nationale, Festival GREC de Barcelone, Festival d’Athènes-Épidaure

avec le soutien de l’Espace Malraux Scène nationale de Chambéry et de la Savoie, du Théâtre 71 Scène nationale de Malakoff, du Théâtre du Nouveau Monde (Montréal),

du Ministère de la Culture des Communications et de la Condition féminine du Québec, du Conseil des arts et des lettres du Québec, du Ministère des Relations internationales du Québec, du Fonds franco-québécois de coopération décentralisée et du Service de Coopération et d’Action culturelle du Consulat général de France à Québec, de Ysarca S.L Arts Promotion

et de la Fondation BNP-Paribas dans le cadre du Réseau Kadmos

avec la participation du Théâtre national de Toulouse Midi-Pyrénées et de la Délégation générale du Québec à Paris

Un projet du réseau Kadmos.

Par son soutien, l’Adami aide le Festival d’Avignon à s’engager sur des coproductions.

Les traductions de Robert Davreu sont publiées aux éditions Actes Sud-Papiers.

durée estimée 6h entractes compris – création 2011

CARRIÈRE DE BOULBON

restauration possible sur place à partir de 20h

20 21 23 24 25 Juillet 2011 À 21H30

Du 17 au 25 septembre au Grand T à Nantes

Du 28 septembre au 2 octobre à la Comédie de Genève

Du 5 au 8 octobre au Quartz à Brest

Du 12 au 15 octobre à la Comédie de Reims

Du 2 au 5 novembre à la Maison de la culture de Bourges

Du 9 au 19 novembre aux Célestins à Lyon

Du 23 novembre au 18 décembre à Nanterre aux Amandiers

Du 11 au 15 janvier 2012 au Théâtre Royal de Namur

Du 25 au 29 avril au Théâtre Français d’Ottawa

Du 4 mai au 6 juin au Théâtre du Nouveau Monde de Montréal

Du 5 au 9 septembre 2012 aux Théâtres départementaux de la Réunion

22 juillet 2011/par Stéphane Capron
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5 réponses
  1. Naïve
    Naïve dit :
    25 juillet 2011 à 12 h 38 min

    « D’ailleurs, beaucoup de spectateurs boycottent le spectacle »

    Ah bon ? D’où tenez-vous cette information ? Avignon a vu revenir des tickets vendus ? Le site du festival s’est reçu des centaines de mails de menace de boycot ? Ou bien c’est dans l’air du temps de le penser ?

    Par contre, ce qui sera intéressant à la rentrée, c’est de comparer les données sur les villes offrant le choix, avec ou sans Bertrand Cantat selon les soirs (nombre de spectateurs, réactions du public, et commentaires des critiques)…

    Répondre
    • Stéphane CAPRON
      Stéphane CAPRON dit :
      26 juillet 2011 à 10 h 07 min

      Des spectateurs n’ont pas souhaité voir le spectacle en raison de la présence de Bertrand Cantat. C’est leur droit.

      Répondre
  2. Norah
    Norah dit :
    2 août 2011 à 1 h 40 min

    Spectacle pas top. Manque du travail dramaturgie et de la direction d’acteur. Costumes laides et des projecteurs « disco’ avec du blue, du rouge, plus de l’eau etc Enfin du bloff.

    Répondre
  3. François
    François dit :
    6 août 2011 à 8 h 53 min

    Ce doit être bizarre de voir un rockeur jouer Sophocle..Elle est loin l’époque de Tostaky : « Soyons désinvoltes » qu’il disait le Bertrand..

    Et bien la désinvolture aujourd’hui, c’est faire du théatre..

    Rock and roll !!

    Répondre
  4. Dominique
    Dominique dit :
    12 octobre 2011 à 16 h 02 min

    « S’il est vrai que Bertrand Cantat n’est pas la personne idéale pour parler des femmes ». Pour moi, si, justement et paradoxalement. Les phrases n’en ont que plus d’épaisseur. Quelle catharsis !

    Répondre

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