Après La France contre les robots de Georges Bernanos et Plaidoyer pour une civilisation nouvelle d’après Simone Weil, Jean-Baptiste Sastre conclut avec Notre Jeunesse le troisième volet d’un tryptique consacré aux défis et espoirs de la société moderne vus par ces grands penseurs du XXe siècle.
C’est à travers la lecture de l’œuvre de Bernanos que Jean-Baptiste Sastre crée un pont avec les écrits de Charles Péguy ; en effet dans Scandale de la vérité, Bernanos cite Notre Jeunesse et Charles Péguy comme son maître. Charles Péguy publie Notre Jeunesse en 1910 pour répondre à ceux qui remettent en cause a posteriori la nécessité de l’engagement dreyfusiste. Occasion pour le gérant des Cahiers de la Quinzaine de rendre hommage à son maître Bernard Lazare, premier défenseur d’Alfred Dreyfus et garant de la mystique républicaine contre la politique et les politiciens.
Péguy affirme publiquement qu’il ne renie rien de son passé : ni le dreyfusisme « système de liberté absolue, de vérité absolue, de justice absolue », ni le socialisme « système économique de la saine et de la juste organisation du travail social », ni l’esprit républicain fondé sur « un certain honneur propre », ni l’esprit révolutionnaire, ni l’internationalisme « système d’égalité politique et sociale et de temporelle justice et de mutuelle liberté entre les peuples », ni le christianisme.
Dans Notre Jeunesse il propose de rassembler toutes ces forces pour faire face aux différentes crises du monde moderne.
Notre jeunesse
Texte Charles Péguy
Adaptation et interprétation
Jean-Baptiste SastreDimanche 13 juin à 16h
au Mont-Valérien, à Suresnes
15h : Visite du Mont-Valérien
16h : Spectacle (fin 17h20)Puis du 10 au 29 juillet
au 11 • Avignon
Hors les murs – Lycée Mistral
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