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« La Norma » pop de l'allemand Peter Mussbach divise le Châtelet lors de la première

À la une, Agenda, Les critiques, Moyen, Opéra, Paris
Photo Marie-Noelle Robert

Photo Marie-Noelle Robert

Un « de toute façon, ça ne sert rien !» fuse de la corbeille lors de l’arrivée du chef d’orchestre – Jean-Christophe Spinosi, à la reprise du deuxième acte. Le moins que l’on puisse dire, c’est que la nouvelle version de l’opéra de Bellini a divisé le public du Châtelet, huant littéralement le metteur en scène allemand Peter Mussbach lors des saluts. C’est vrai que l’opéra souffre de quelques faiblesses. L’œuvre  de Bellini est parfois étouffée par l’orchestre – l’ensemble Matheus, Lina Tetriani (Norma) est tétanisée lorsqu’elle entame le célèbre « Casta Diva », mais il n’y a pas de quoi crier au scandale.

Norma, c’est l’histoire d’un couple binational en quelque sorte. Norma est gauloise, Pollione est romain, et pour couronner le tout, les deux pays sont en guerre. Norma et Pollione ont deux enfants, mais Pollione est épris de la jeune Adalgisa. Alors Norma hésite entre l’infanticide ou sa propre mort.

Peter Mussbach, l’ancien directeur artistique du Staatsoper de Berlin a conçu une Norma très pop rock. Norma ressemble à Mylène Farmer, Pollione incarne un Freddy Mercury sur le retour, les gaulois ressemblent à des vampires ou des cavaliers de l’apocalypse. Le tout dans un décor de béton éclairé par des lumières très vives, du rouge sang, du rose bonbon, du vert bouteille, du bleu électrique. La suédoise Pauline Pfeiffer qui incarne la maitresse de Pollione (Adalgisa) met tout le monde d’accord et fait monter l’applaudimètre.

Stéphane CAPRON – www.sceneweb.fr

Résumé de l’opéra – Acte l – Oroveso annonce la venue de la prêtresse Norma qui cueillera le gui sacré. L’assemblée invoque le dieu Irminsul afin qu’il inspire à celle-ci des sentiments de haine envers l’ennemi romain. Pollione, amant de Norma, pénètre dans la forêt accompagné de son ami Flavius et lui confie qu’il n’éprouve plus aucun sentiment pour Norma: son coeur bat désormais pour Adalgisa. Adalgisa s’avance vers Norma et lui confie le trouble qui l’anime. La prêtresse semble compatissante mais interroge Adalgisa sur l’identité de l’élu de son coeur. Norma entre alors dans une colère infinie. Adalgisa refuse de suivre Pollione qui est bouleversée par la vérité qu’elle vient de découvrir : son amant est le père des enfants de Norma.

Acte ll- Norma demande à voir Adalgisa afin de lui confier ses fils et mourir. Cette dernière refuse ce sacrifice et promet à Norma de faire renaître dans le coeur du Romain l’amour qu’il éprouvait  pour elle. Cependant, informée de l’inflexibilité de Pollione, Norma appelle les gaulois à la guerre. Oroveso reconnaît Pollione et  s’apprête à le frapper mais Norma l’arrête. Norma exige du Romain qu’il oublie  Adalgisa en contrepartie de quoi il aura la vie sauve. Celui-ci refuse. Norma décide d’envoyer Adalgisa au bûcher. Norma déclare au peuple qu’une prêtresse a violé ses voeux sacrés, trahi sa patrie et offensé leur dieu. Avant de se livrer au bûcher auprès de son amant, Norma prie Oroveso de veiller sur ses fils.

Direction musicale

Jean-Christophe Spinosi

Mise en scène

Peter Mussbach

Décors

Daniela Juckel ,

Peter Mussbach

Dramaturge

Axel Bott

Costumes

Andrea Schmidt-Futterer

Lumières

Alexander Koppelmann

 

Norma

Lina Tetriani

Adalgisa

Paulina Pfeiffer

Pollione

Nikolai Schukoff 

Oroveso

Nicolas Testé 

Clotilda

Blandine Staskiewicz 

Flavius

Luciano Botelho 

Opera seria en deux actes

Livret de Felice Romani

D’après la tragédie

d’Alexandre Soumet

Ensemble Matheus

Choeur du Châtelet

Nicholas Jenkins, chef de chœur

Du 18 au 28 janvier 2010 à 20h

Théâtre du Châtelet
1, place du Châtelet
75001  Paris
http://www.chatelet-theatre.com/2009-2010/

Métro : Châtelet (ligne 1-4-7-11-14)
RER : Châtelet-les-Halles (A-B-D)

 

19 janvier 2010/par Dossier de presse
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