Latitude Marionnette, association professionnelle pour la reconnaissance et le développement des arts de la marionnette est signataire d’une charte d’accompagnement des artistes. Latitude Marionnette regroupe 21 structures de production et de diffusion, dont un Centre Dramatique National, 3 Scènes Nationales, 7 Scènes Conventionnées et 4 Centre Nationaux de la Marionnette. L’association existe depuis 2013 et a œuvré à la mise en place du label Centre National de la Marionnette.
A travers cette charte les membres de Latitude Marionnette souhaitent rappeler :
– Leur engagement commun envers des valeurs de solidarités entre structures membres, et aussi avec les artistes.
– Leur engagement commun pour des rémunérations des artistes conformes au
cadre réglementaire.
– Que le regard sur la production d’une œuvre est indissociable de la diffusion que l’œuvre aura. À ce titre, le réseau rappelle qu’un spectacle « mal » produit a d’autant moins de chances de « vivre » en diffusion. La notion de dialogue entre le ou les artistes et le ou les coproducteurs apparaît à ce titre comme fondamentale.
– Que, compte tenu des spécificités des arts de la marionnette, la même attention doit être portée à une œuvre quelle que soit la dimension artistique, la nature, l’ambition technique du projet, le public ou la jauge auquel l’œuvre s’adresse.
– Qu’il convient que les structures soutiennent les projets selon les préceptes énoncés dans la présente charte.
Chaque structure membre de l’association, quel que soit son cahier des charges, sa capacité à dégager tel ou tel
budget de production, directement ou indirectement, doit pouvoir soutenir la création :
• Par le financement ou le cofinancement de projets artistiques initiés par des compagnies, des artistes,
des collectifs, structurés ou non ;
• [et/ou] par l’accueil en résidence de compagnies, d’artistes ;
• [et/ou] par l’apport de services, qu’ils soient techniques, conseils artistiques, administratifs, voire la
production déléguée ;
• [et/ou] par la mise en relation des artistes avec les réseaux professionnels, les institutions locales ou
nationales ;
• et, a minima, par l’instauration d’une relation de confiance, pilier d’un dialogue transparent entre artistes
et coproducteurs.
En conformité avec le cadre légal, les usages conventionnels, et les contraintes d’assurance des biens et des
personnes, il convient de rappeler que les artistes, lors des répétitions préalables à une création, sont rémunérés.
Chaque projet ayant ses caractéristiques et son économie propres, il apparaît qu’une pratique uniforme de la
rémunération n’est pas de mise ; néanmoins, les principes suivants peuvent constituer un socle commun
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