La 4e biennale de l’association Quai Est s’est construite en deux temps, en 2018 autour du 70e anniversaire de la naissance de Bernard-Marie Koltès et en 2019 pour célébrer le 30ème anniversaire de la mort tragique et soudaine du jeune et génial dramaturge. Du 27 mars au 6 avril, l’oeuvre de Koltès; messin de naissance sera au cœur de cette biennale 2019.
Catherine Marnas, directrice du Théâtre National de Bordeaux Aquitaine – Centre dramatique national de Nouvelle-Aquitaine propose une version revisitée de « La Nuit juste avant les forêts ». Paul-Emile Fourny met en scène « Roberto Zucco » avec dans le rôle-titre le fougueux Hugo Becker, comédien messin de réputation internationale qui brûle les planches à la Comédie des Champs Elysées et s’est pris de passion pour le théâtre de Koltès. Hugo Becker est aussi le réalisateur acteur d’un film inédit « La Nuit juste avant les forêts » tourné dans le Metz intime de Bernard-Marie Koltès et qui sera présenté en avant-première. A partir de la correspondance de Bernard-Marie, Jean de Pange écrit et met en scène un texte vrai et essentiel du Koltés intime. Vincent Goethals dirige et met en scène les talents des jeunes comédiens des conservatoires de Metz et Nancy dans un texte marquant et emblématique de BMK « Dans la solitude des Champs de coton ». Un grand entretien avec deux experts de Koltès, Catherine Marnas et Arnaud Maïsetti, des rencontres avec les étudiants, des master-class, des ateliers sont proposés pour une approche vivante et actuelle de son théâtre.
Quai Est suit sa double ambition de faire vivre le théâtre contemporain et de faire émerger de jeunes talents avec la proposition d’une performance itinérante « Survivre » une coproduction franco-italienne qui se déroulera sur des sites emblématiques messins ; L’Eglise Saint Maximin, La Porte des Allemands, le FRAC et l’Eglise Saint Vincent; puis dans le courant de l’année l’organisation d’un atelier théâtral dirigé par Daniel Proïa et la proposition d’une commande d’écriture sur le thème de l’exil au quotidien avec en toile de fond cette vie qui s’invente ici faite de déplacements quotidiens transfrontaliers.
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