Le titre, Zululuzu, est un jeu de mots qui reflète cette double influence, celle de la langue bantoue (le zoulou) et celle liée à l’appartenance portugaise (luso, devenu luzu, évoque la Lusitanie). « J’ai en moi tous les rêves du monde», écrivait Pessoa. Un spectacle qui questionne aussi, dans une veine résolument métissée, nos représentations coloniales d’un ailleurs exotique et prône d’en finir avec l’apartheid des idées, des genres et des formes. Praga : la plaie ou encore, « la peste ». L’esprit d’Artaud n’était pas loin lorsqu’un groupe d’acteurs, dramaturges et autres « artisans du théâtre » se sont réunis sous cette enseigne, à Lisbonne, en 1995. En dix ans, le Teatro Praga (déjà consacré en France, à la MC93 de Bobigny et lors de Chantiers d’Europe) s’est distingué par des productions qui expérimentent espaces et contextes différents, en jouant avec les référents classiques du théâtre et en tâchant de s’affranchir des cadres conventionnels.
Zululuzu par le Teatro Praga
direction artistique et texte
andré e. teodósio, cláudia Jardim, José Maria vieira Mendes, pedro Zegre penim avec andré e.teodósio, cláudia Jardim, diogo Bento, gonçalo pereira valves, Jenny larrue, Joana Barrios, Maryne lanaro, pedro Zegre penim et la chanteuse du cap-vert celina pereira musique Xinobi costumes Joana Barrios mise en scène João pedro vale & nuno alexandre Ferreira lumières daniel Worm d’assumpção son sérgio henriques
production teatro praga producteur délégué Bruno reis coproduction teatro praga, são luiz teatro municipal (lisbon), théâtre de la ville (paris), iksv Ístanbul tiyatro festivali (istanbul), teatro municipal do porto . rivoli . campo alegre (porto) avec le soutien de camões – instituto da cooperação e da língua and embassy of portugal in turkey avec le soutien de la résidence artistique pólo cultural gaivotas Boavista avec le soutien de l’onda – office national de diffusion artistiqueThéâtre des Abbesses
du 31 mai au 4 juin 2016
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