Ils dansent. Et leur geste témoigne d’un mouvement profond qui a pour origine leur culture et pour horizon un devenir soi. Ni rejet d’un héritage, ni refus d’un folklore – qui confèrent aux hommes dansant un rôle déterminé – leur art est l’affirmation d’une individualité éprise de liberté et la reconnaissance d’identités mouvantes. Chacun de leurs pas est un changement.
• Dans le solo créé par Robyn Orlin, Albert Silindokuhle Ibokwe Khoza danse ce qu’il est, un authentique prêtre-guérisseur et un artiste gay citoyen du monde, transgressant une idée figée de l’homme Sud-Africain.
• Le performeur Nigérian Qudus Onikeku nous entraîne dans la dispersion des danses noires d’Afrique, du Brésil et des États-Unis, au rythme de l’afrobeat frondeur de Fela Kuti.
• Le Franco-Tunisien Radhouane El Meddeb signe une confession dansée à son père disparu.
• Et pour clore ce triptyque, un dancefloor en transe avec Marathon : l’Ensemble Links, Fabrizio Rat et Heptatonia nous font danser sur les pièces percussives de Steve Reich composées à son retour d’Afrique, une création sur piano préparé et boîte électronique (La Machina) et un DJ set afrobeat.
Des hommes qui dansent
Week-end danse 2017
du ven 17 au sam 18 mars 2017
A la Ferme du Buisson
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