En 2013, à Avignon, avec Qaddish, le jeune chorégraphe nigérian, Qudus Onikeku, convoquait sur scène la mémoire de son père. Il revient avec WE ALMOST FORGOT sur la capacité de stockage émotionnel du corps, la résurgence incarnée et carthatique de nos souvenirs même les plus refoulés. Sa nouvelle fiction, entre chant, mouvement et narration, est chargée de récits traumatiques qu’il a recueillis ici ou là : il les fait entrer en vibration, en danse, littéralement, dans des corps à la mémoire transie. Qudus Onikeku tend vers la grâce, de celle qui (re)met en vie… en bousculant.
Présenter en avant-première le travail de Qudus Onikeku est un choix fort porté par le Théâtre Paul Éluard dans le cadre de son travail – et conventionnement – autour de la diversité linguistique. Au-delà de la présence d’une langue étrangère sur le plateau, l’anglais ici, et de la venue d’un chorégraphe nigérian, c’est le regard de ce dernier, un regard universel posé sur l’homme, qui est au centre de cette envie de partage propre aussi au Théâtre de Choisy-le-Roi. Dossier de presse
03 novembre 2016
Théâtre Paul Éluard, Choisy-le-Roi, Scène conventionnée pour la diversité linguistique
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