J’ai toujours eu une relation assez importante avec la musique. Qui sait, peut-être à cause des souvenirs que j’ai en moi, de mon père qui jouait du violon et qui a dû arrêter soudainement à cause de son travail ; ou bien à cause de cette supposée descendance familiale de Nicolò Paganini ; sûrement aussi à cause des années passées à courir derrière les musiciens qui ont changé ma vie, de Frank Zappa à tant d’autres du rock, jusqu’à arriver à me jeter dans la musique d’autres peuples, et pour finir me rapprocher de l’art lyrique.
J’ai de plus en plus collaboré avec des musiciens, peut-être parce que j’ai traversé une crise avec la « famille du théâtre », avec le travail de l’acteur, de l’artifice de la fiction théâtrale, que j’ai trouvé avec eux une harmonie plus proche de mon travail, soit d’acteur soit de créateur de spectacles ; un travail basé presque totalement sur le rythme, sur la musicalité et non sur l’interprétation des mots. Sur le rythme, la chorégraphie musicale et dansée des spectacles, plus que sur la mise en scène.
Je ne veux que musique et basta.
Comme une « horloge de poudre »,
la musique tombe dans la musique.
La musique tombe dans la musique
comme ma voix tombe dans les autres voix.
Je ne veux que musique – et basta
Pippo Delbono
Théâtre des Bouffes du Nord
Mardi 29 mars à 20h30: Amore e carne
Mercredi 30 et jeudi 31 mars à 20h30: Il Sangue
Vendredi 1er et samedi 2 avril à 20h30: La Notte
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