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Volpone flonflon

Agenda, Décevant, Les critiques, Paris, Théâtre

Roland Bertin @ Bernard Richebé

La pièce Volpone est surtout connue pour sa version cinématographique de 1941 avec Harry Baur dans le rôle titre, sous la caméra de Maurice Tourneur. Cette pièce créée à Londres en 1606 a été adaptée en France en 1928 par Jules Romains et Stefan Zweig dans une mise en scène en de  Charles Dullin. Nicolas Briançon vient d’en faire une adaptation en confiant le rôle à l’immense Roland Bertin. Quelle riche idée ! 

Nicolas Briançon a délibérément placé l’action de la pièce sous les couleurs des grandes comédies italiennes. La trompette de Nino Rita issue de La Stadra inonde le décor imposant de Pierre-Yves Leprince, sorte de coffre fort sur deux niveaux, desquels débordent les multiples lingots d’or et argenteries de Volpone. Volpone est en fin de vie, c’est un riche célibataire sans héritier naturel. Il fait semblant d’être à l’article de la mort et attire les convoitises de tous les corbeaux, charognards et autres vautours qui peuplent Venise.    

Tout le début de la pièce est plaisant. Le défilé des prétendants à la succession est un bon moment, surtout avec l’arrivée d’Yves Gasc (Corbaccio ) comme toujours brillant. Et malheureusement la suite de l’action se délite un peu. Le reste de la distribution n’est pas à la hauteur des ainés et Nicolas Briançon (qui joue le rôle de Mosca qui finira par chasser Volpone) a du mal à tenir à nous tenir en haleine. Comme dans son dernier Shakespeare, Le Songe d’une nuit d’été, il insère des petits instants de ballet qui donnent un côté flonflon qui ne parvient pas à enlever la partie. Roland Bertin,  Sociétaire honoraire de la Comédie-Française, assis ou couché pendant une grande partie du spectacle, porte le tout grâce à son génie. Mais ce n’est pas suffisant. 

Volpone 

De Ben Jonson 

Adaptation Nicolas Briançon et Pierre-Alain Leleu 

Avec 

Roland Bertin 

Nicolas Briançon 

Anne Charrier 

Philippe Laudenbach 

Pascal Elso 

Barbara Probst 

Matthias Van Khache 

Yves Gasc 

Mise en scène de Nicolas Briançon 

Décors Pierre-Yves Leprince 

Costumes Michel Dussarrat 

Lumières Gaëlle de Malglaive 

Durée 1h45 

Théâtre de la Madeleine 

A partir du 12 septembre 2012 

Du mardi au samedi à 20h30 

Le samedi et dimanche à 17h 

29 septembre 2012/par Stéphane Capron
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1 réponse
  1. PERROT Léona
    PERROT Léona dit :
    9 novembre 2012 à 12 h 04 min

    Selon moi, en plus des fautes de français, votre critique ne rend pas justice au travail du metteur en scène. A défaut d’être trop jeune pour connaître l’adaptation cinématographique de Maurice Tourneur (dangereux d’ailleurs, de mettre en confrontation une représentation et un film, quand on sait à quel point le spectacle vivant souffre d’être ne serait-ce que capté !), comme la mise en scène de Charles Dullin, je me permets de soumettre à vos lecteurs un avis autre. Des aînés dont les noms ne m’étaient pas familiers, Roland Bertin ou Yves Gasc, quoique j’en reconnaisse la valeur professionnelle sans conteste, aux victimes innocentes, Matthias Van Khache et Barbara Probst, N. Briançon a trouvé un équilibre certain qui fait justice à l’essence de l’œuvre de Ben Jonson. Quoi de plus parlant que d’aborder un thème intemporel avec une œuvre d’hier rendue accessible par une mise en scène audacieuse et moderne à n’importe lequel de nos contemporains, toutes générations confondues ? Du choix des comédiens aux détails de costumes ou de décors, un ensemble riche en signifiants pour un succès justifié. Cdlt.
    Ma critique là : http://www.leonaperrot.blogspot.fr/

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