Oskar, le père, trop âgé pour servir militairement, reporte sur son fils Julius tous ses espoirs d’héroïsme; il le pousse à s’engager dans une unité spéciale de la police, déterminant ainsi le destin tragique de sa famille… une famille ordinaire. Ce texte révèlera toute sa beauté et sa force, grâce au jeu clair et précis d’une distribution menée par Roland Bertin et Christiane Cohendy.
Au commencement il y a le Rwanda, génocide actuel, témoignage du Mal à l’oeuvre et mon impossibilité d’en rendre compte. Puis il y a la découverte du livre les bourreaux volontaires d’Hitler, les allemands ordinaires et la seconde guerre mondiale de D. J. Goldhagen. Mon texte n’est pas une pièce historique ou une pièce de guerre. C’est une pièce sur l’amour, ses absences, ses défaillances. Que se passe t-il lorsqu’un père choisit le mépris pour dire à son fils combien il l’aime ? Et lorsque le fils oublie de regarder sa femme, qu’arrive t-il ? Au cœur de cette famille, qui est un peu la mienne en négatif, il y a la figure de Vera. Avec elle, se posent aussi les questions de l’héritage, de la transmission. Que savons-nous de nos parents ? Que gardons-nous des blessures d’enfance ? A quel prix peut-on se réconcilier avec soi-même ? José PLIYA
Une famille ordinaire de José Pliya
Publié à l’avant-scène Théâtre
Mise en scène : Hans Peter Cloos
Avec Roland Bertin, Christiane Cohendy, Bérangère Allaux, Laure Wolf, Matthias Bensa
Décor de Marion Thelma
Costumes de Marie Pawlotsky
Lumière de Nathalie Perrier
Musique de Pygmy Johnson
Vidéo de Camille Pawlotsky’
Prroduction Caligari
Co-producteur : Théâtre Toursky, Marseille-L’Avant-Seine, Théâtre de Colombes
du 4 au 27 novembre 2010
Théâtre de l’Est parisien
159 avenue Gambetta Paris 20è
billetterie 01 43 64 80 80
M° Gambetta, Pelleport, St-Fargeau
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