Un reportage d’Albert Londres sur les fous au Théâtre à Montluçon

Entrer chez les fous, c’est un peu entrer comme chez quelqu’un qu’on ne connaît pas bien, c’est pas un voisin habituel,  c’est pas un ami qui nous veut du bien mais ce n’est pas hostile non plus… Le calme règne et c’est aussi un processus de préparation, une forme de rendezvous, une salle d’attente très grande qui nous contient et contient une bonne centaine de spectateurs face à face, une sorte de terrain de tennis qui va nous proposer un échange particulier… Sommes-nous tous arbitres, ou spectateurs ? Et le rendez-vous, c’est avec qui ? Le médecin ou le fou ?

Chez les fous, même s’il est question de folie, c’est surtout un dispositif très rassurant : un cube constitué de tissus légers, blancs, écrus… La lumière qui passe à travers nous rappelle la lumière du soleil, apaisante (expérience de la luminothérapie ???). Mais une fois nos deux acteurs en scène, ils se retrouvent face à face dans ce miroir et en deux sets la partie de plaisir sera jouée… Plaisir de mettre l’acteur face à son double, plaisir de proposer une lecture du texte d’Albert Londres avec une bienveillance et aussi une excitation constante…Note d’intention d’après dossier de presse.

CHEZ LES FOUS

d’après Chez les fous (1925) un reportage d’Albert Londres

mise en scène

Fabrice Dubusset

avec

Philippe Bonacossa,

Arnaldo Ragni

scénographie

Sylvain Desplagnes

musique

Piero Corso création musicale et guitare

Fabrice Dubusset basse

production Procédé Zèbre avec le soutien de la DRAC Auvergne, du Conseil Général de l’Allier, du Conseil Régional d’Auvergne, de l’Associazione Mondo Nuovo – Volterra – Italie, de l’Espace Culturel Les Abattoirs – Riom

Au Festin à Montluçn

du 11 au 14 janvier 2011

mardi 11, jeudi 13, vendredi 14 janvier à 20h30

mercredi 12 janvier à 19h30