Le texte de Perec Un homme qui dort raconte le détachement progressif d’un jeune homme de vingt-cinq ans vis à vis du monde.
Un matin alors qu’il doit se rendre à un examen de sociologie, il renonce à se lever. De ce geste sans importance ou plutôt de « cette absence de geste » va découler un lent cheminement vers l’indifférence. C’est, entre sa minuscule chambre de bonne et ses promenades somnambuliques à travers une ville qui ne le reconnaît plus, que va se jouer l’expérience troublante de cette vie suspendue, « de cette vie au point mort ». Finalement, ce repli ne mènera pourtant pas le jeune homme jusqu’à la disparition et il retrouvera place Clichy, sous l’effet d’une averse salvatrice, le goût et la force de vivre.
Un homme qui dort est écrit comme un chant intérieur, une litanie qui célèbre la vie dans ce qui pourrait paradoxalement ressembler à un adieu. Ce texte est aussi et peut-être avant tout, le récit d’un apprentissage…
Un homme qui dort de Georges Perec
mise en scène et adaptation : Bruno Geslin
avec Vincent Courtois (violoncelle) et Nicolas Fayol
Lumières Laurent Bénard
Régie son Tal Agam
Régie vidéo Quentin Vigier
Création son Teddy Degouys
Régie plateau et construction décor Jean Paul Zurcher
production Compagnie La Grande Mêlée
coproduction Théâtre des 13 vents, Théâtre de Nîmes, Scènes croisées de Lozère
Du 14 au 18 avril 2014
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