Il fait l’ouverture ce soir du Festival Mettre en Scène au TNB à Rennes avec la suite de l’œuvre-fleuve de Shakespeare en présentant le troisième épisode (les deux autres ayant été créés en 2012). L’intégralité sera montrée cet été au Festival d’Avignon. Pas moins de trois pièces, quinze actes, cent cinquante personnages et dix mille vers pour retracer les cinquante années de règne de celui qui fut proclamé roi d’Angleterre à l’âge de neuf mois et finit assassiné de sang froid par le futur Richard III.
Soient seize heures de spectacle : une épopée, pour les artistes comme pour les spectateurs, qui n’est pas sans rappeler celle qu’Olivier Py proposait en 1995 aux festivaliers avec La Servante, histoire sans fin. Comme le nouveau directeur du Festival d’Avignon, Thomas Jolly parie sur le temps, la durée, dans une époque où l’urgence tente sans relâche d’imposer son règne stérile. À travers le projet d’Henry VI, il est tout particulièrement animé par l’idée d’une «communauté éphémère partageant au même endroit et au même moment une portion d’Histoire, regardant ensemble ce que les siècles qui nous séparent de ces personnages ont à nous enseigner. Une communauté qui, à l’occasion des entractes, échange et débat.» À l’image de celle qui renaît chaque été au Festival d’Avignon.
Rencontre avec Thomas Jolly
Le mercredi 13 novembre 2013 à 20h30
à la FabricA
11 rue Paul Achard 84000 Avignon
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