Une amie très chère m’a, un jour, prêté « La petite Fille de Monsieur Linh ». J’ai lu d’une traite ce roman à l’écriture épurée et poétique, j’ai sangloté lors du dénouement terrible et beau, j’ai rendu, à regret, le livre à mon amie et j’ai couru l’acheter pour pouvoir le « posséder » et … le prêter à une autre amie à qui je voulais le faire découvrir.
L’envie de transmettre ce conte, conte aux mots aussi simples qu’ils sont difficiles à oublier, s’est imposée comme une évidence. L’envie de dire et redire ce conte cruel, comme le sont les contes, à une petite fille imaginaire pour qu’elle comprenne l’immense force que les petites filles insufflent à leurs parents et grands-parents. Est ensuite venu le travail présomptueux et déchirant de l’adaptation et des « satanées coupes », sans trahir, sans mutiler, tout en préservant la grâce et la pudeur de l’écriture de Philippe Claudel. Note d’intention de Sylvie Dorliat
La petite Fille de Monsieur Linh
d’après Philippe Claudel
Adaptation : Sylvie Dorliat
Mise en scène : Célia Nogues
Avec Sylvie Dorliat
Lumières : David Dubost
Avignon Off 2014
Du 6 au 24 juillet 2014 à 14h20
Laisser un commentaire
Rejoindre la discussion?N’hésitez pas à contribuer !