« Au milieu de l’hiver j’ai découvert en moi un invincible été. »
Les Carnets qui embrassent pratiquement toute la durée de la vie d’Albert Camus furent écrits par l’auteur de L’Etranger de mai 1935 à décembre 1959, soit une poignée de jours avant le 4 janvier fatal de 1960 sur cette route de l’Yonne. Ils furent tous publiés de manière posthume entre 1962 et 1989, d’abord par Francine Camus, sa femme, puis par Catherine, sa fille. Des choses vues, des éclairs d’idées, ou simplement les traces de sa vie quotidienne en Algérie, à Paris sous l’occupation ou à la Libération, pendant la Guerre Froide, au cours de ses voyages en Italie, au Brésil, en Grèce, et surtout l’empreinte de sa pensée et de sa conscience en action. Celle d’un homme fragile et combatif, s’efforçant d’être heureux, amoureux de la beauté du monde.
Dans ces carnets, entre le journal de travail et le journal intime, nul détail croustillant, nul étalage exhibitionniste, simplement le combat acharné et désarmé d’un homme face à la machine inexorable des jours…
Les Carnets d’Albert Camus
(Editions Gallimard)
adaptation, mise en scène et interprétation Stéphane Olivié Bisson
co-mise en scène Bruno Putzulu
Production Olea Compagnie Méditerranéenne, Coq Héron Production & Didier Jeunet
Coréalisation Théâtre du Chêne NoirTHEATRE LUCERNAIRE
A partir du 13 mars jusqu’au 4 mai 2019
Du mardi au samedi à 19h00
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