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Softcore – a hardcore encounter de Lisa Vereertbrugghen

Danse, Festival, Pantin

photo Alessandro Sala

Parmi les sons de la techno, il n’y a pas plus hardcore que le gabber, qui se déchaîne à 200 bpm (battements par minute). Quand elle se préparait à un parcours en danse contemporaine, Lisa Vereertbrugghen s’y frotta. Cette folie enthousiasmait son jeune frère. Résultat : la jeune artiste belge se voue depuis cinq ans à une exploration poétique et savante du gabber. Elle voulait toucher à l’idée d’un folk contemporain. Elle repousse les limites paradoxales de cette danse extrême.

Mais qu’entend-on par hardcore ? Quand le corps entre à ce point en course avec lui-même, quand il relève le défi jusqu’au bord fascinant d’un abîme, il se confronte à l’hypothèse d’un débordement, d’un envol et d’une perte de contrôle. Ce corps n’est pas de pierre ; de métal. Il s’ouvre. S’abandonne. Il révise les micro-circuits de ses connexions au monde. Il est souple. Poreux. Et même doux. Multiple, il foisonne de propos. Politique, ce corps suggère un softcore.

Le solo Softcore – a hardcore encounter, sur musique live qui remixe aussi la voix de la performeuse, restitue cette expérience. Il ne consiste pas à montrer du gabber. Rien de pittoresque. Il n’est pas plus un documentaire de niche. Il est la traduction poétique et savante, par une artiste chorégraphique, d’une pratique de corps exceptionnelle. Lisa Vereertbrugghen (déjà pour une précédente pièce avec sept danseuses) a sondé la variété obstinée des motifs corporels, là où les préjugés ne voudraient voir qu’un trait sommaire univoque.

L’artiste parle sur scène, d’un texte issu de l’épreuve du geste. Comprimée dans un jeu surpuissant aux limites, elle s’offre à la porosité généreuse d’une mise en perspective d’un corps à propos. C’est son art.

LISA VEREERTBRUGGHEN
Softcore – a hardcore encounter

Conception, chorégraphie et interprétation : Lisa Vereertbrugghen
Son : Michael Langeder
Lumières : Vera Martins
Conseil artistique : Madison Bycroft, Sabine Cmelniski, Nestor Garcia Diaz

Coproductions : Centrale Fies dans le cadre du programme LIVE WORKS Performance Act Award (Italie), STUK, Kunstencentrum BUDA (Belgique), BIT Teatergarasjen (Norvège)
Soutiens : CAMPO (Belgique), Tanzfabrik (Allemagne), Workspace Brussels (Belgique), SZENE Salzburg (Autriche)
Avec le soutien de Vlaamse Overheid, apap – Performing Europe 2020, et soutenu par le programme Europe créative de l’Union Européenne.

Avec le soutien des Autorités flamandes.
solo • 45 min • Première en France

Les RC 93
Mercredi 22 mai 2019 • 20h
Jeudi 23 mai 2019 • 20h
La Dynamo de Banlieues Bleues de Pantin

6 mars 2019/par Dossier de presse
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La communauté techno de Lisa Vereertbrugghen
Seine-Saint-Denis terre de Rencontres chorégraphiques
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