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Soapera de Mathilde Monnier

Agenda, Danse, Paris
photo Marc Coudrais

photo Marc Coudrais

 Sur le plateau, une production de matière abonde, se déploie jusqu’à l’envahir. Elle s’impose aux danseurs, les contraint à élaborer un corps dansant à la mesure de cet événement scénique qui s’étale sans cesser de croître. Cette « matière monde » constitue le nouveau milieu dans lequel ils doivent évoluer et se mouvoir, où le corps se transforme et s’adapte plutôt qu’il ne sert d’outil pour construire.

La scène comme surface de projection commune : c’est à partir de principes de traduction réciproque que Dominique Figarella, le peintre, et Mathilde Monnier, la chorégraphe, ont inventé ce tableau-plateau en devenir – canevas découpé, arpenté, raccommodé par les actions qui lui donnent consistance.

Des décors de Picasso aux scénographies de Robert Rauschenberg pour Merce Cunningham, peinture et danse se sont souvent rencontrées – sans emmêler leurs pinceaux. Dans Soapéra les danseurs-plasticiens élaborent un territoire évolutif, utilisant les matériaux à leur disposition comme outils, éléments picturaux ou appuis dynamiques. De jaillissements en éclats, leurs corps  ne cessent de produire des agencements – de cadrer, de remuer, d’étaler. Ça résiste, ça se décompose, se déplace… les déplace. À mesure que la scène s’imprègne de traces, un événement plastique, composé de toutes ces couches successives, se révèle. Cherchant à « s’échanger des formes », Mathilde Monnier et Dominique Figarella signent un Objet Dansant Non Identifié. Un opéra pop et ludique.

Le dialogue tient une place déterminante dans le travail de Mathilde Monnier. Ses collaborations, avec Jean-Luc Nancy, Christine Angot, Philippe Katerine ou La Ribot, instaurent des jeux de miroirs, mettant à l’épreuve les codes de la représentation. Dans l’œuvre de Dominique Figarella, substances insolites, textes, textures et tâches perturbent la lecture de la toile, invitant aux dérives imaginaires.

 Soapéra

Conception, Mathilde Monnier & Dominique Figarella

Chorégraphie, Mathilde Monnier

Art visuel, Dominique Figarella

Collaboration scénique, Annie Tolleter

Son, Olivier Renouf

Lumière, Éric Wurtz

Avec Yoann Demichelis, Julien Gallée-ferré, Thiago Granato, I-fang Lin

Durée estimée : 1h

Coproduction Festival Montpellier Danse 2010 ; Les Spectacles vivants – Centre Pompidou ;Künstlerhaus Mousonturm Frankfurt et Tanzlabor_21 ; Centre chorégraphique national de Montpellier Languedoc-Roussillon ; Festival d’Automne à Paris

Avec le soutien de l’Adami

Œuvre de Dominique Figarella réalisée dans le cadre de la commande publique, ministère de la Culture et de la Communication, Délégation aux arts plastiques, Direction régionale des affaires culturelles du Languedoc-Roussillon

Dans le cadre du Festival d’Automne à Paris

http://www.mathildemonnier.com/

17 au 21 novembre 20h30, dimanche 17h

10€ et 14€

Abonnement 10€

Centre Pompidou

Place Georges Pompidou – 75004 Paris

Métro : Rambuteau, Hôtel de Ville

RER: Châtelet-Les Halles

Réservation sur place 30 jours avant et 1h avant les représentations – entrée Piazza – sur place au niveau -1,

01 44 78 12 33

14 novembre 2010/par Dossier de presse
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1 réponse
  1. karnimata
    karnimata dit :
    19 novembre 2010 à 11 h 10 min

    Cunningham, Rauschenberg.Références écrasantes, s’il en est. Il n’y a pas réellement besoin de les avoir en tête pour apprécier ce spectacle, extrèmement ludique dans son principe initial, avec cette mousse qui envahit le plateau dès le départ. Cela crée une différence de densité entre le corps des danseurs et cette épaisseur volatile de la mousse. Cela rend passionnant la manière dont les danseurs l’exploitent.

    Répondre

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