L’édition 2011 du Festival d’Aix propose cinq opéras qui offrent une extrême variété de styles musicaux, de vocalités, de couleurs orchestrales, de situations dramatiques. Si La Clemenza di Tito est par excellence un opéra classique, nourri de la double tradition de l’opera seria et des Lumières, La Traviata (dans une mise en scène de Jean-François Sivadier) explore avec un réalisme inédit Ŕ qui explique le scandale de la première Ŕ la vie tragique d’une demi-mondaine aux franges de la bonne société. Le caractère élégiaque de la pastorale règne sur Acis and Galatea, à mille lieues de l’ironie mordante dont font preuve Gogol et Chostakovitch dans Le Nez. Les personnages étranges et insaisissables de Joël Pommerat trouvent pour la première fois une expression chantée dans la partition d’Oscar Bianchi. Extrait de la présentation de Bernard Foccroulle, directeur général, d’après dossier de presse.
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