
Deux femmes brisées, victimes de leurs passions, dans deux textes de Cocteau et, pour les interpréter, deux sociétaires de la Comédie-Française. Martine Chevallier dévoile avec une intensité bouleversante toutes les souffrances de la rupture amoureuse (La voix humaine) et Véronique Vella restitue, par le chant, l’histoire d’une solitude vouée à la folie du jeu (La Dame de Monte-Carlo, mise en musique par Francis Poulenc).
Céline Sallette s’empare du monologue final de l’Ulysse de James Joyce pour devenir l’essence même de Molly, femme de chair, s’abandonnant au vertige d’une confession brûlante où l’intime rejoint l’universel (Molly Bloom)…
Qu’est-ce qui distingue l’amour maternel “normal”de la passion pathologique ?
Nathalie Akoun nous fait vivre, avec légèreté et gravité, la relation fusionnelle et régressive d’une mère avec ses enfants (Une histoire de clés).
Avec son humour caustique et son incroyable vitalité Nouara Naghouche raconte les laissés pour compte, les oubliés de l’humanité et incarne l’espoir qui fait tant défaut à la cité qu’elle nous dépeint (Nique la misère).
Nathalie Bécue donne à entendre la force de vivre et la capacité inouïe d’apprentissage d’une fillette anonyme, vouée à l’effacement (L’apprentie sage-femme).
Pour clore cette troisième édition, Stéphanie Bataille entre dans la peau de Peggy Guggenheim, cette mécène et collectionneuse éclairée, amie de Duchamp, Cocteau ou Brancusi, à la vie privée parfois scandaleuse (Peggy Guggenheim, femme face à son miroir).
SEULES… EN SCÈNE
Festival de théâtre
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14 AU 31 MAI 2013



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