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« Trahisons », scènes ordinaires de l’adultère chez Pinter, aux Déchargeurs

Agenda, Les critiques, Moyen, Paris, Théâtre
photo ifou pour lepolemedia

photo ifou pour lepolemedia

Serge Ontentiente est un nouveau venu dans le monde du théâtre. Premier assistant du cinéaste Jacques Audiard il signe avec « Trahisons » sa première mise en scène. Il a choisi une pièce très personnelle d’Harold Pinter, « Trahisons », créée en 1978 au Royal National Theatre de Londres. « Trahisons » c’est un peu de l’histoire du dramaturge anglais, habitué aux frasques conjugales. En 1977, Harold Pinter quitte sa femme, l’actrice Vivien Merchant, avec laquelle il s’était marié en 1956, pour Lady Antonia Fraser. L’affaire fait les gros titres de la presse à scandale. Mais « Trahisons » (« Betrayal ») raconte une autre histoire de Pinter, celle de sa relation avec la présentatrice de télévision Joan Bakewell.

« Trahisons » décortique les relations amoureuses, la façon dont elles se construisent, se cassent.  La pièce débute au moment où deux amants adultérins se retrouvent deux ans après leur rupture. La pièce va remonter le temps jusqu’aux premières rencontres. Pendant dix ans le couple va vivre caché. La femme ne pourra pas cacher la relation à son mari, trahie par une lettre. Mais elle fait comme si de rien n’était et continue de voir en cachette son amant dans leur garçonnière. Tandis que le mari voit de son côté l’amant dans un cadre professionnel (l’action se déroule dans le monde de l’édition) et lui aussi fait comme s’il ignorait la situation.

L’intérêt de la construction de la pièce d’Harold Pinter, c’est que l’on connaît tout de l’intrigue et des personnages dès le début. Alors on se laisse naviguer dans ces « scènes ordinaires de l’adultère » en scrutant le moindre geste, le moindre regard du trio. Serge Ontentiente a choisi de mettre beaucoup de distance dans son spectacle, voir de la nonchalance. Le couple (Laétitia de Fambelle et Philippe Hérisson) joue très naturellement chaque moment de leur vie. Il n’y a pas de cri, pas colère. Un jeu subtil, pervers qui n’ébranle personne, même pas le mari (Philippe de la Villardière). Une mise en scène très épurée dans laquelle la langue de Pinter trouve toute sa justesse.

Stéphane CAPRON – www.sceneweb.fr

Trahisons de Harold Pinter

traduction éric kahane

mise en scène serge onteniente

avec laetitia de fombelle, philippe hérisson, philippe de la villardière, fernando scaerese

Durée: 1h10

20h00 / salle vicky messica

mardi au samedi 30 mars au 08 mai 2010

Les déchargeurs
3, rue des Déchargeurs
75 001  Paris
http://www.lesdechargeurs.fr/

Métro : Châtelet (ligne 1-4-7-11-14)

2 mai 2010/par Stéphane Capron
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