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Schitz, version David Strosberg : il y a du lourd sur scène !

A voir, Agenda, Les critiques, Paris, Théâtre

Le metteur en scène belge David Strosberg se délecte de l’écriture de Hanokh Levin et propose une version endiablée de Schitz en accentuant la caricature imaginée par l’auteur israélien.

De toutes les pièces de Hanokh Levin, Schitz est l’une des plus savoureuses. Se situant dans la catégorie des pièces politiques, c’est avant tout une satire sociale. L’histoire d’une grosse fille laide qui cherche à tout prix à se caser, et qui tombe sur un goujat qui n’a qu’une idée en tête, détrousser son beau père. On se souvient de la mise en scène hilarante de Cécile Backès en 2008 à la Pépinière. Celle de la compagnie flamande KVS est toute aussi grinçante et séduisante.

David Strosberg le metteur en scène a placé les quatre comédiens sur un plateau qui donne l’impression de flotter sur la scène telle une maison prête à basculer dans le tragique.

Les personnages de cette version ne sont pas gros. Ils sont plus que cela. Ils sont énormes et obèses. Et l’on rit dès leur entrée sur scène d’autant que le père a bien du mal à passer dans l’ouverture de la porte. Les trois comédiens (le père – Bruno Vanden Broecke, la mère – Mieke Verdin et la fille – Brenda Bertin) commencent par s’échauffer sur un morceaux de rock prêts à se livrer à ce combat caustique face à ce futur beau-fils peu scrupuleux. Ce jeune homme (Jean-Babtiste Szezot) est filiforme, c’est aussi le musicien du spectacle car Shitz est une comédie burlesque ubuesque et chantée.

David Strosberg force le trait à outrance dans sa caricature de la cellule familiale. Il y va franco et les comédiens belges se lâchent totalement. De la scène du premier baiser pas très glamour entre la fille et le jeune homme censé deviner son repas de la veille, au père qui cherche désespéramment l’érection de son sexe, à sa gloutonnerie lorsqu’il se délecte d’une saucisse qui va le faire basculer dans un comas, la pièce est joyeusement bordélique de bout en bout. Elle ne faiblit à aucun moment. Ces comédiens flamands sont vraiment épatants.

Stéphane CAPRON – www.sceneweb.fr

Schitz de Hanokh Levin
mise en scène de David Strosberg
avec
Brenda Bertin,
Bruno Vanden Broecke,
Jean-Baptiste Szezot,
Mieke Verdin
texte français
Laurence Sendrowicz
musique
Bruno Vanden Broecke et Jean-Baptiste Szezot
dramaturgie
Hildegard De Vuyst
scénographie et lumière
Michiel Van Cauwelaert
costumes
Lies Van Assche
Production KVS. La création de Schitz en français est réalisée avec le soutien du Théâtre de la Bastille.Remerciements à la Communauté flammande, à la commission communautaire flammande, à la Région de Bruxelles – Capitale et à la Ville de Bruxelles.
Shitz in Théâtre choisi III, Pièces mortelles. Éditions Théâtrales, éditeur et agent de l’auteur.
www.kvs.be

Durée: 1h30

Théâtre de la Bastille

du 24 mars au 16 avril 2015 à 20 h,

Relâche les 29 et 30 mars et les 4, 5, 6 et 12 avril

 

28 mars 2015/par Stéphane Capron
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