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Salia Sanou fait entrer la clameur des lutteurs dans sa danse

Agenda, Les critiques, Montpellier, Moyen, Paris

photo Marc Coudrais

Dans un Festival de Montpellier Danse perturbé depuis son ouverture, Salia Sanou a pu créer son nouveau spectacle, Clameur des arènes, qui rend hommage à la lutte. Le spectacle fera l’ouverture de la saison du Tarmac en octobre 2014.

La lutte est un art. Le chorégraphe Salia Sanou en est convaincu. En Afrique de l’ouest, les stades sont remplis pour suivre ces combats. Le corps devient ainsi un rite culturel. La dernière pièce du chorégraphe est une ode à ces lutteurs. Cinq lutteurs se confrontent à trois danseurs, le tout est rythmé par la musique groovy et soul d’Emmanuel Djob, le chanteur camerounais popularisé par l’émission télévisée « The voice« .

Ces huit danseurs et lutteurs, tous impressionnants de part leur stature athlétique, se présentent face au public. Ils déploient un carré de tissu rouge qu’ils nouent autour de leur taille au dessus de leur slip blanc. Salia Sanou a choisi trois couleurs dominantes pour son spectacle: le blanc, le rouge et le noir avec en fond de scène d’énorme sacs gonflables rouges empilés les uns sur les autres. Il nous fait entrer dans le rite de cette lutte, la frénésie monte peu à peu, les danses deviennent tribales. Les lutteurs délimitent l’espace de l’arène à l’aide de sacs et les combats débutent. Salia Sanou utilise l’autodérision pour décrire cette pratique séculaire qui peut nous paraître lointaine, les hommes deviennent à un moment des singes à quatre pattes. On aime ce regard décalé.

Il y a énormément de générosité dans ce spectacle, le tempo de la musique d’Emmanuel Job donne beaucoup de rythme, et pourtant on est sorti un peu déçu de la représentation. Cette clameur des arènes manque un peu d’unité scénique. Les images s’enchaînent sans que l’ensemble ne s’enflamme vraiment. On a été un peu touché par ces lutteurs et ces danseurs, mais pas totalement transporté.

Stéphane CAPRON – www.sceneweb.fr

Clameur des arènes

Compagnie Salia Sanou

saliasanou.net

Conception, chorégraphie Salia Sanou

Avec 12 interprètes

Cinq lutteurs : Adama Badji (Feugueuleu 2), Cheikh Ahmed Tidiane Diallo (Sentel), Bouyagui Diouf (Missionnaire), Babacar Niang (Géant), Ababacar Diallo (Baye Ndiaye) ;

trois danseurs : Ousséni Dabaré, Jérôme Kaboré, Ousséni Sako et

quatre musiciens chanteurs : Emmanuel Djob (guitare, chant), Bénilde Foko (basse), Elvis Megné (clavier), Séga Seck (batterie)

Musique créée et interprétée en direct par Emmanuel Djob

Scénographie Mathieu Lorry Dupuy

Lumière Eric Wurtz

Création sonore Hughes Germain

Régie générale Rémi Combret

Production Compagnie Mouvements perpétuels

Coproduction Festival Montpellier Danse 2014, le Théâtre, Scène nationale (Narbonne), l’Arsenal, Metz en Scène, Centre chorégraphique national de Montpellier Languedoc-Roussillon (programme résidence), le Tarmac, la scène internationale francophone

Avec la collaboration du Centre de Développementchorégraphique La Termitière(Ouagadougou), de l’École des SablesToubab Dialaw – Germaine Acogny(Sénégal), des écuries de luttesénégalaise Lansar et Rock Énergie,de l’Institut français de Ouagadougou,de l’Institut français de Dakar et del’Ambassade de France au Sénégal

Avec le soutien de  l’Organisation Internationale de la Francophonie, de l’ADAMI et de la Spedidam

La compagnie Mouvements perpétuels est soutenue par la Région Languedoc-Roussillon et le Ministère de la culture et de la communication – DRAC Languedoc-Roussillon.

Pour cette création, Salia Sanou est accueilli en résidence à l’Agora, cité internationale de la danse, avec le soutien de la Fondation BNP Paribas, en juin 2014.

Montpellier Danse du 30 juin au 2 juillet

Le Tarmac du 14 au 18 octobre 2014

1 juillet 2014/par Stéphane Capron
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1 réponse
  1. Olivier
    Olivier dit :
    3 juillet 2014 à 18 h 30 min

    Cette Clameur ne manque pas un peu de cohérence, elle n’en n’a aucune, sans parler de cette musique blues-soul hors sujet, faite de reprises et d copiés collés ! Sans parler d’une imagerie qui ne manque pas de faire frétiller ma voisine de plaisir : après la Venus Hottentote, voilà les lutteurs blacks, de vraies bêtes, qu font saliver ces dames. nous voilà revenus deux siècles en arrière. On se doute que ce n’était pas là que Sanou voulait en venir… mais quand même. Un spectacle qui est une suite de clichés.

    Répondre

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